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29 / 09 / 2008 | 80 vues
David Modeste / Membre
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PSA : Ca bouge du coté des Etam !

Depuis longtemps, le SIA/GSEA dénonce le flou dans l’évolutions de carrière des ETAM (Employés, Techniciens et Agents de Maîtrise). Les Employés stagnent dans leurs coefficients, les RU (Responsables d’unité) croulent sous la charge de travail et n’ont pas plus de lisibilité dans leur carrière que leurs collègues techniciens trop souvent désabusés (y compris les filières Administratives et Commerciales). Sur plus de 14 500 Etam de PSA, près de 12 000 se situent aux coefficients 285, 305 et 335 qui sont de réels goulots d’étranglement ! Comment progresser dans ces conditions ? Voici les innovations proposées par le nouveau dispositif.

Pour les Employés jusqu’au coefficient 240


Les règles d’évolution tiendront compte de l’évaluation de compétences selon des règles identiques aux accords pour les Ouvriers Pro. Des référentiels seront mis en œuvre, deux ans seront nécessaires pour évoluer jusqu’au coefficient 225, trois ans au-delà.

  • Principaux emplois concernés : Agent de surveillance incendie et sécurité, Assistant administratif, Technicien logistique approvisionnement et méthodes, Aide comptable, Agent de réception/expédition.

Le coefficient 255 sera le 1er coefficient des Techniciens, Administratifs et Agents de Maîtrise.


A partir de ce coefficient, trois critères d’évolution seront pris en compte :

  • Evaluation de l’aptitude à maîtriser la fonction et les  techniques du métier (identification du coefficient dans la plage d’évolution de la fonction).
  • Evaluation de la performance basée sur les résultats opérationnels.
  • Evaluation des aptitudes managériales (déclenchement des AI et/ou promos)

Création de coefficients intermédiaires : 320, 350 et 390

Ces ouvertures débloqueront les situations des salariés qui stagnent dans leurs coefficients. Pour les 335 qui ne peuvent accéder au statut Cadre, ces nouveaux coefficients leur permettront d’évoluer dans la filière Etam menant jusqu’au 390. Au delà du 390, ils pourront évoluer vers le statut Cadre P2.  Le SIA/GSEA a demandé à la Direction Générale de promouvoir les Cadres C dans un véritable statut Cadre.

Ce dispositif ouvre enfin des évolutions de carrière pour les ETAM mais la grille proposée doit être le reflet de celle de la Métallurgie (K395). Les Bac + 2 et  Bac + 3 ainsi que les salariés issus de la promotion interne y trouveront des opportunités d’évolution que le système actuel ne permet pas.  Il faut toutefois que la direction précise les grilles de rémunération face à chaque coefficient et réponde sur la situation de Cadres C.

 

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Il est surréaliste de lire le texte présenté par la direction du groupe PSA  gomme une « avancée » selon l’Organisation Syndicale signataire de cet article (SIA ex CSL) ou comme « 3 chances supplémentaires de devenir Cadre » comme le claironne l’autre OS proche de la direction (FO).En fait la direction augmente le « nombre de marches » à la convention collective mais ne s’engage en rien au passage de « ETAM » vers « Cadre ».Il y aura simplement plus de marches sur lequel les salariés de cette catégorie pourront se répartir, c’est un effet de tamisage.Individuellement toutes les personnes qui stagnent sur les niveaux d’engorgement actuels se considèrent tous comme apte au niveau supérieur. Donc, dans 1 an ils seront tous amenés à monter d’une marche  au vu des critères d’évaluation. Evacuations qui sera faite par les personnes qui occupent les places qu’ils ambitionnent !.Il n’y a aucun engagement de la direction sur le délai de passage d’un coefficient à l’autre.Il n’y a aucun engagement de grille de salaire, ces nouveaux coefficients n’étant pas reconnu au plan national.Il y a une «subtile potentialité » de passer « cadre » pour les plus méritants. Mais en fait la « porte » vers le statut cadre se ferme de plus en plus. Tous les salariés niveau bac + 5 étant dès leur embauche au statut cadre, cela crée un plafond de verre qui n’est plus pénétrable. Et ces personnels de hautes potentialité sont désormais le cœur de cible de l’embauche alors il ne reste plus beaucoup de places pour les « méritants ».C’est une vérité qu’il est désagréable a entendre mais qui est réelle, plus on évolue plus le nombre d ‘élu diminue. Nos organisations Syndicales ferraient mieux d’étayer les grilles d’évolutions sur la convention collective de la métallurgie, de s’occuper du respect de la grille statutaire actuelle, du suivi des « entretiens individuels » qui sont semble t il qu’une formalité obligatoire qui reste sans effet.Elles devraient exiger de la part de la DRH un véritable « entretien de carrière » avec tous les salariés stagnant plus de 6 ans (c’est un minimum) sur un même coefficient avec une analyse contradictoire de la situation du salarié, des engagement actés d’évolution des trois parties présentes (salarié, hiérarchie, DRH).Tous ne sont peu être pas en capabilité de monter d’un cran mais ils doivent savoir pourquoi et comment améliorer leur situation(Formation interne, implication personnelle).Les augmentations individuelles servent également de signe d’évolution d’un salarié. Mieux vaux une AI réelle qu’un coefficient qui ne représente rien.