Manpower comptait entre 6 et 25 permanents par organisation syndicale avant l’accord de droit syndical baptisé « reférentiel du dialogue social », signé en juillet 2012 par la CFE-CGC, la CFDT, FO et UNSA. Officiellement, et hormis le délégué syndical mis à disposition, le permanent syndical a disparu du paysage.

« C’est un peu une école de management, où l’on va tenir une contradiction. » « Le permanat syndical a beaucoup trop d’effets pervers. Aujourd’hui la part des délégués à plus de 50 % est de 2 à 6 selon chaque OS. Prendre un mandat syndical, c’est un peu une école de management, où l’on va tenir une contradiction. D’où un dispositif d’accompagnement de la carrière », explique Gérard Taponat, directeur des relations sociales à l’initiative d’un accord innovant de 87 pages, dont la première moitié est consacrée aux moyens des syndicats ainsi qu'à leur fonctionnement et la seconde, à l'équilibre entre vie professionnelle et vie syndicale.

Retrouvez son interview dans laquelle il revient sur les points clefs d’un accord qui inspire puisque des DRH lui demandent aujourd'hui comment transposer chez eux telle ou telle disposition.

Les titulaires de mandats bénéficient donc désormais d’un suivi inédit. Un levier de professionnalisation du syndicalisme et un moyen de détecter les discriminations qui ne fait plus l’unanimité chez les signataires. Retrouvez les échos des premiers concernés > innovant pour les uns, décevant pour les autres.