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Comment la contrainte environnementale a fragilisé puis renforcé Tioxide
Jusqu’en 1995, dans une parfaite légalité, l'usine Tioxide de Calais rejetait à la mer des tonnes d'acide sulfurique, nécessaires à la production de l’oxyde de titane, notamment utilisé comme pigment blanc dans les peintures. L'usine était alors très rentable. Les salariés (plus de 200) touchaient une participation aux bénéfices conséquente.
Mais la contrainte environnementale européenne s’est imposée. La direction a investi plus de 100 millions d'euros pour réinjecter l'acide sufurique dans la production. Un processus peu performant. La rentabilité a plongé au point que la menace d'une fermeture était bien réelle il y a deux ans. Aujourd'hui, pour réduire le coût de gestion de ses déchets, la direction a décidé de les transformer en engrais. Interview de Thierry Segard, le secrétaire du CE sur la reconversion qui se présente.
Mais la contrainte environnementale européenne s’est imposée. La direction a investi plus de 100 millions d'euros pour réinjecter l'acide sufurique dans la production. Un processus peu performant. La rentabilité a plongé au point que la menace d'une fermeture était bien réelle il y a deux ans. Aujourd'hui, pour réduire le coût de gestion de ses déchets, la direction a décidé de les transformer en engrais. Interview de Thierry Segard, le secrétaire du CE sur la reconversion qui se présente.
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