Organisations
Ces « placardisés » que la direction d'Adecco qualifie de « surnuméraires »
Leur intitulé de poste a été effacé par la dernière réorganisation, ils ont refusé le plan de départs volontaires qui l’accompagnait, ils ont aussi refusé la proposition de reclassement qui leur a été faite et ils sont donc toujours salariés via Adecco. « Il n'ont plus de fonction, souvent plus de bureau, ne sont plus invités aux réunions, se retrouvent exclus des groupes d'envois de messagerie... Bref, ils n'existent plus. Mais, petit hic, ils sont toujours là », illustre la CFE-CGC d’Adecco au sujet de ces nouveaux placardisés que la direction qualifie de « surnuméraires ».
Ils restent pourtant des salariés à part. « La plupart des postes qui leur sont proposés n'appartiennent pas à la nomenclature définie lors de la réorganisation. Ce sont le plus souvent des fonctions créées de toutes pièces pour la circonstance, avec rattachement direct à la direction opérationnelle. Quelles sont les chances de survie de ces postes taillés sur mesure en cas de prochain plan social ? Poser la question, c'est y répondre », lance la CFE-CGC qui considère que qualifier un salarié de surnuméraire, « c'est clairement lui signifier qu'il est de trop, qu'on ne veut plus de lui et qu'il a tout intérêt à déguerpir au plus vite sous peine de moisir sur place ».
- Il n’en resterait plus que cinq à reclasser selon la direction. Il y en a eu jusqu’à plusieurs dizaines affirme la CFE-CGC qui reconnaît que depuis quelques semaines « presque tous les « surnuméraires » se sont vu proposer un poste ».
Ils restent pourtant des salariés à part. « La plupart des postes qui leur sont proposés n'appartiennent pas à la nomenclature définie lors de la réorganisation. Ce sont le plus souvent des fonctions créées de toutes pièces pour la circonstance, avec rattachement direct à la direction opérationnelle. Quelles sont les chances de survie de ces postes taillés sur mesure en cas de prochain plan social ? Poser la question, c'est y répondre », lance la CFE-CGC qui considère que qualifier un salarié de surnuméraire, « c'est clairement lui signifier qu'il est de trop, qu'on ne veut plus de lui et qu'il a tout intérêt à déguerpir au plus vite sous peine de moisir sur place ».
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