Le géant américain de la pharmacie Bristol Myers Squibb, onzième groupe du secteur, a déclenché un septième plan social (PSE) en huit ans, en France.

Dans le même temps, BMS communiquait un bénéfice net de 925 millions de dollars, en hausse de 8,6 % pour le seul quatrième trimestre, bien au-delà des attentes et des prévisions de Wall Street.

Force est de constater l’excellente santé financière du groupe.

Après avoir copieusement profité du marché français et des largesses de la Sécurité sociale, BMS décide de réduire la voilure et de voguer dans des mers encore plus profitables, en laissant un salarié sur cinq sur le quai Pole Emploi.

Encore une fois, BMS tape dans les caisses de l’Assedic au bénéfice du bien-être des fonds de pension américains.

Devant tant de mépris, l’ensemble des membres du CE, solidaires et unis, ont organisé  une journée de manifestation musclée le 3 avril 2013 à 11h00, devant le siège France et Europe de l’entreprise, à Rueil-Malmaison.

La Bourse ou l'emploi ? BMS a choisi : moins 300 salariés, pour permettre à BMS de prolonger et d'embellir la vie de ses actionnaires.