C'est une conséquence directe de la bourde RH commise par le workforce manager en mars dernier. Ce dossier a donné quelques sueurs froides à la direction d'Atos qui s'évertue à faire de son groupe un modèle en matière d'éthique depuis 2003, date de son premier code éponyme mais à qui manquait un outil de base : qui alerter sans trop s'exposer en interne ?

Un nouveau dispositif serait mis en place dès la rentrée avec une commission de contrôle interne. Ce qui a profondément gêné Atos selon plusieurs sources, c'est le fait qu'aucun des managers destinataires des dits courriels n'ait officiellement donné l'alerte.

Selon nos informations enfin, l'auteur, suspendu au moment des faits, a été convoqué en entretien préalable.

Peut-être le groupe devra-t-il commencer par traduire la version actuelle de son code d'éthique. Hormis un exemplaire en anglais sur la page France, le service de communication a été en peine de nous transmettre une déclinaison française avant le bouclage [ndr : le code en VF nous est finalement parvenu lundi 6 juillet]. 

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