Organisations
« Afterworks » ou réunions de la deuxième journée de travail ?
Sessions d’apprentissage collectif chez Altran, réunions de communautés chez Accenture, réunions d’agence chez SopraSteria, peu importe le nom des « afterworks » pilotées par les directions. L’essentiel semble vraiment de participer à ces réunions de fin de journée auxquelles les salariés sont incités à se rendre, souvent à grand renfort d’e-mails, où informations professionnelles et convivialité sont subtilement mêlées.
La convivialité sur commande semble avoir de sacrés effets pervers. Ne pas venir à ces « réunions de la deuxième journée de travail », auxquelles s’invitent assez souvent responsables RH et managers, c’est s’exposer sans le savoir. Chez Accenture, des salariés se sont vu reprocher par leurs managers lors de l’entretien annuel, de ne pas être assez présents aux réunions. Du côté de SopraSteria, la CFDT rapporte quelques cas où des salariés ont malencontreusement un peu abusé de l’alcool dans une « afterwork » organisée par l’employeur à Lyon, en 2016. En raison d’un comportement un peu bruyant, explique le syndicat, ils ont ensuite écopé d’une sanction disciplinaire. Ne peut-on pas demander ici qui a finalement tenté le diable ?
Mais ces nombreux « afterworks corporate » qui se développent dans le secteur high-tech commencent à faire grincer des dents, dont celles désormais de l’Inspection du travail. Accenture a ainsi écopé d’un procès-verbal d’une série d’infractions à la législation du temps de travail (et transmis au Procureur fin 2016)...
Lire la suite dans notre décryptage> Comment les « afterworks » mettent la pression aux salariés, sous couvert de volontariat.
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