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12 / 01 / 2015 | 6 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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90 % de taux d'insertion pour les diplômés de masters

Le Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche vient de rendre public sa cinquième enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’université.

Elle a pour objet d’évaluer la situation professionnelle, 30 mois après l’obtention du diplôme, des diplômés français issus de la formation initiale, n'ayant pas poursuivi ou repris d'études dans les deux années suivant l’obtention de leur diplôme, représentant respectivement 10 %, 51 % et 38 % de l’ensemble des diplômés de D.U.T., de licence professionnelle et de master.

Elle a été réalisée entre décembre 2013 et avril 2014. Celle-ci a porté sur les diplômés 2011 de D.U.T., de licence professionnelle et de master.

La méthode

La situation professionnelle est évaluée au travers de six indicateurs : le taux d’insertion, la part d’emplois de niveau cadre ou profession intermédiaire, la part d’emplois stables, la part d’emplois à temps plein, le salaire net mensuel médian des emplois à temps plein et le salaire brut annuel estimé à partir du salaire net mensuel médian.

Cinq indicateurs complémentaires sont également accessibles en option : la part des emplois de niveau cadre (seulement), le taux de mobilité (pourcentage des emplois extérieurs à la région de l’université d’origine, y compris à l’étranger), le premier et le troisième quartile des salaires nets mensuels des emplois à temps plein, enfin (indicateur structurel) le pourcentage de femmes.

Ces indicateurs sont déclinés par domaine (droit-économie-gestion, lettres-langues-arts, sciences humaines et sociales, sciences, technologies et santé) et par discipline du diplôme.

Pour les diplômés de master, les indicateurs principaux et la plupart des indicateurs complémentaires sont aussi calculés pour chaque université, dès lors que le taux de réponse garantit une qualité suffisante des résultats et pour chaque domaine et discipline pour lesquels les effectifs de répondants sont supérieurs à 30.

Ils sont accompagnés d’éléments de contexte socio-économique : le taux de chômage régional (source INSEE), le pourcentage de diplômés boursiers de l'université (source : enquête insertion) et le salaire net mensuel médian régional des jeunes âgés de 25 à 29 ans, employés à temps plein dans les catégories cadres ou professions intermédiaires (source : INSEE/DADS 2011).

Quelques élements chiffrés

  • 90 % de taux d'insertion pour les diplômés de masters (comme pour l'enquête 2013), 92 % pour les licences professionnelles (91 % en 2013), 89 % pour les D.U.T. (88 % en 2013).
Il faut toutefois noter des disparités entre filières : 91 % de taux d'insertion pour les diplômés de master droit-économie-gestion, 90 % pour les masters en sciences-technologies-santé, 88 % pour les masters en sciences humaines et sociales (S.H.S.) et 87 % pour les masters en lettres-langues-arts.

Les universités de proximité, bien ancrées dans leurs écosystèmes socio-économiques, obtiennent de très bons résultats.

Les emplois occupés sont très majoritairement (plus de 90 %) à temps plein. Ils sont d'un bon niveau : 87 % de cadres et professions intermédiaires pour les masters, 71 % pour les licences professionnelles, 58 % pour les D.U.T.. Une large majorité d'entre eux sont des emplois stables (80 % pour les licences professionnelles, 75 % pour les masters et les D.U.T.).
 
Le salaire mensuel net médian des emplois à temps plein atteint 1 910 euros pour les diplômés de master. Il est stable par rapport à l'an passé et supérieur à celui des 25-29 ans exerçant des emplois de cadres ou de professions intermédiaires (1 800 euros).

Pour consulter l'ensemble des éléments de l'étude.
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