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Un syndicat cheminot s’oppose aux méthodes « France Telecom » à la SNCF
Les méthodes managériales développées à France Telecom (plan Next) par l'équipe de l'ancien PDG Didier Lombard (patron de février 2005 à février 2010) produisent des effets dans d'autres grandes entreprises françaises.
Rappelons que le plan Next consistait à faire partir plus de 22 000 salariés sans procéder à des licenciements par des mesures d'incitation à la démission, aux mutations dans d'autres secteurs de la fonction publique, par des congés de fin de carrières.
Ce plan managérial a été concu par la direction de la société avec l'appui technique des sociétés de consulting Sopra Consulting (anciennement Orga consultants) et Obifive.
On notera les efforts conjoints des décideurs et des consultants pour développer des méthodes visant à faire perdre leurs repères aux salariés cibles en développant « courbe du deuil », « acceptation du changement », sans discussion avec les syndicats et les salariés concernés, utilisation d'un langage très martial et grave pour imposer sans débat la stratégie des dirigeants.
C'est aussi la rumeur persistante d'une forte évolution à la baisse des vendeurs et télévendeurs de la SNCF (entre 13 et 20 %) qui a provoqué cette réaction syndicale de la CFDT.
Tout en déclarant ne pas remettre en cause le principe de gestion courante de l'entreprise publique ferroviaire, la CFDT cheminots a exigé que la direction commerciale de la SNCF (SNCF Voyages et Proximités) n'utilise pas les services des cabinets de consulting Sopra Consulting et Obifive.
En rappellant notamment que, selon la CFDT, « ces deux sociétés se sont illustrées sous la houlette de l’ancien dirigeant de France télécom, par la mise en place d’un plan managérial qui a emprunté des méthodes et des stratégies favorisant le harcèlement moral et le mépris des salariés avec le résultat que l’on connaît ».
Pour bien marquer sa détermination, le syndicat « a demandé à tous les agents du secteur commercial de contacter ses délégués et ses représentants dans les gares, boutiques et centres d’appels, pour toute information liée à des pratiques et stratégies managériales engagées ou non avec l’aide de ces cabinets de conseils qui devraient se voir exclus de travailler pour une entreprise publique. C’est l’avenir de notre métier, de notre emploi, de notre entreprise qui, aujourd’hui, dépend de notre vigilance d’agents commerciaux ».
Récemment, la direction commerciale de la SNCF a répondu que les deux sociétés mentionnées par la CFDT n’interviennent pas actuellement dans ce secteur.
Rappelons que le plan Next consistait à faire partir plus de 22 000 salariés sans procéder à des licenciements par des mesures d'incitation à la démission, aux mutations dans d'autres secteurs de la fonction publique, par des congés de fin de carrières.
Ce plan managérial a été concu par la direction de la société avec l'appui technique des sociétés de consulting Sopra Consulting (anciennement Orga consultants) et Obifive.
On notera les efforts conjoints des décideurs et des consultants pour développer des méthodes visant à faire perdre leurs repères aux salariés cibles en développant « courbe du deuil », « acceptation du changement », sans discussion avec les syndicats et les salariés concernés, utilisation d'un langage très martial et grave pour imposer sans débat la stratégie des dirigeants.
- Ayant analysé depuis plusieurs années le recrutement de cadres dirigeants provenant de France Telecom et de sociétés de téléphonie mobile et autres centres d'appels au sein de l'activité commerciale de la SNCF, le syndicat CFDT des cheminots a décidé de proclamer un « principe de précaution » plutôt inédit en la matière.
C'est aussi la rumeur persistante d'une forte évolution à la baisse des vendeurs et télévendeurs de la SNCF (entre 13 et 20 %) qui a provoqué cette réaction syndicale de la CFDT.
Tout en déclarant ne pas remettre en cause le principe de gestion courante de l'entreprise publique ferroviaire, la CFDT cheminots a exigé que la direction commerciale de la SNCF (SNCF Voyages et Proximités) n'utilise pas les services des cabinets de consulting Sopra Consulting et Obifive.
En rappellant notamment que, selon la CFDT, « ces deux sociétés se sont illustrées sous la houlette de l’ancien dirigeant de France télécom, par la mise en place d’un plan managérial qui a emprunté des méthodes et des stratégies favorisant le harcèlement moral et le mépris des salariés avec le résultat que l’on connaît ».
- Le syndicat CFDT cheminots précise que « Sopra Consulting s’enorgueillit d’avoir comme clients principaux dans le secteur des services la… SNCF » !
Pour bien marquer sa détermination, le syndicat « a demandé à tous les agents du secteur commercial de contacter ses délégués et ses représentants dans les gares, boutiques et centres d’appels, pour toute information liée à des pratiques et stratégies managériales engagées ou non avec l’aide de ces cabinets de conseils qui devraient se voir exclus de travailler pour une entreprise publique. C’est l’avenir de notre métier, de notre emploi, de notre entreprise qui, aujourd’hui, dépend de notre vigilance d’agents commerciaux ».
Récemment, la direction commerciale de la SNCF a répondu que les deux sociétés mentionnées par la CFDT n’interviennent pas actuellement dans ce secteur.
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