La CFDT Atos Integration se montre dubitative sur l'utilisation du CICE faite par le groupe informatique dirigé par l'ancien ministre Thierry Breton. Selon le syndicat, le crédit d'impôt n'a fait l'objet d'aucune utilisation spécifique et n'a pas été mis à profit pour développer l'emploi et l'innovation, contreparties obligatoires.
Passé le début 2012, les secteurs « ennemis » de la finance ont su trouver auprès du gouvernement une oreille attentive et même, parfois, une protection bienveillante.
Les exemples de la loi de séparation bancaire et celui de la taxe européenne sur les transactions financières en sont l’illustration manifeste.
Le premier tour des élections professionnelles du 11 juin a porté le Specis UNSA à 45,5 %, reléguant la CFDT à plus de 29 points avec 16,7 %*. Les autres syndicats à rester pour l'instant au-dessus des 10 %, seuil de la représentativité, sont la CGC (10,8 %) et la CGT (13,5 %). Puis, SUD (9,7 %), la CFTC (3,4%) et FO (0,2 %) ferment le ban.
Le projet de rachat de Bull par Atos, sous forme d'une OPA qui sera officialisée le 6 juin prochain*, pose des questions légitimes à la CFDT, majoritaire au sein des deux groupes.
Thierry Breton, PDG d'Atos, en avait fait un véritable défi interne à partir de 2011.
La direction d'ATOS Infogérance impose la signature des lettres de mission pour que le salarié puisse obtenir le remboursement des notes de frais depuis le 1er janvier. SUD souligne que l'article 51 de la convention collective nationale SYNTEC précise bien:
Qui est responsable des abus commis au comité d'entreprise de cette filiale du groupe Atos, entre 2007 et 2011 ? Les deux plaintes déposées fin 2011 et début 2012 par le bureau du CE à majorité UNSA n'ont pas abouti. La troisième, déposée en mai 2013 avec constitution de partie civile pour « abus de confiance », elle, va être instruite.
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