Une partie des 1 000 recrutements annoncés par Renault pour 2015 devra se faire en production pour « diminuer le taux d’intérim qui est bien au-dessus de 20 % dans les sites concernés, avec des secteurs de montage qui flirtent voire dépassent les 50 % », explique la CFDT qui rapporte « des taux d’absence irraisonnables » dans les secteurs les plus durs.

Le conflit, la confrontation des idées, la parole libérée pour progresser tous ensemble… Telles sont les bases de l’expérimentation lancée il y a plus de deux ans par l’équipes du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) au sein de notre usine de Flins.

L’argument selon lequel le coût de la vie serait plus élevé à Paris qu’en province est souvent utilisé pour tenter de justifier des différences de traitement. Le patronat, appuyé de certains économistes, a d’ailleurs brandi cet argument pour revendiquer une réforme du SMIC, qui serait variable d’une région à l’autre.

Renault procédera au recrutement de 1 000 CDI en France en 2015. Cette annonce est en ligne avec l’engagement pris lors de la signature du « contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France », celui de recruter en deuxième partie de l’accord.

En parallèle à la négociation interprofessionnelle sur la modernisation du dialogue social, Renault mène une concertation sur le même sujet pour mesurer les conditions de l’ouverture d’une négociation. Les propositions de la direction s’inscrivent dans la logique de celles portées par le Medef.