Une trentaine de personnalités (députés, sénateurs, anciens ministres, dirigeants d'entreprises, syndicalistes etc.) proposent un « chèque bureau » universel avec lequel les salariés pourraient payer l'accès à un tiers-lieu ou un espace de co-working (...)
Selon la deuxième édition du rapport Humanis (1) sur l’état du dialogue social en France, les dirigeants et les salariés estiment très majoritairement (à plus de 70 %) que la transformation numérique est une opportunité pour leur entreprise, l’emploi et les conditions de travail.
Encadré par la loi depuis 2012, le télétravail est désormais un acquis dans de nombreuses entreprises. Mais d’autres formules de travail à distance commencent à émerger à travers le co-working.
Désormais considéré comme une forme d’organisation du travail à part entière, le télétravail est pourtant moins développé en France que dans d’autres pays, anglo-saxons notamment.
« Rien ». C'est ainsi que l'UCP, le syndicat des cadres parisiens, a résumé sa rencontre avec Anne Hidalgo, la maire de la capitale. Le terme est cinglant venant de la part d'une organisation généralement mesurée.
C’est encore souvent à l’occasion d’une réorganisation (déménagement, PSE…) que le sujet de la mobilité domicile-travail se transforme en un objet collectif de dialogue social. En dehors de ces événements de moins en moins exceptionnels, les employeurs mais également les représentants du personnel ont pendant longtemps considéré que le sujet relevait d’abord de la vie privée.