Organisations
Sursis pour l'Agence Nationale pour les Chèque-Vacances (ANCV) ?
Le parlement vient d' adopter des modifications substantielles sur le chèque vacances dans le cadre de la loi de développement et de modernisation de l’offre touristique.
Force Ouvrière souligne son attachement au chèque vacances issu des revendications dont elle fut dès le début partie prenante, toutefois plusieurs points méritent une attention particulière.
Par l’abandon de l'obligation de l’épargne pour avoir accès aux chèques vacances, on peut craindre que cette mesure prive l’ANCV de revenus, composés essentiellement des produits financiers, qui étaient intégralement tournés vers l’aide aux populations défavorisées. D'autre part cette obligation d'épargne était un élément structurant du choix de départ, en l'abandonnant on le banalise de beaucoup.
Par contre, satisfaction de l’abandon du plafond de ressources pour avoir le droit d’utiliser des chèques vacances. L’effet en était contre productif, particulièrement pour les salariés aux revenus moyens. Cette avancée fait suite à une demande de longue date de Force ouvrière.
La CGT-FO apportera son concours au développement du chèque vacances, moyen qui au fil du temps est devenu le seul outil en matière d’accès aux vacances pour le plus grand nombre de salariés dont les plus défavorisés, et restera attentive à l’action du Gouvernement sur ce sujet.
À titre d'information, l'ANCV est intervenu en 2008 pour 13 m€ dans la politique sociale des vacances, sous diverses forme d'aides pour les familles, les jeunes et les séniors. Mais il est capital de souligner que l'ANCV tirant ses ressources exclusivement de la vente des chèques, c'est bien les salariés qui contribuent à cet acte de solidarité.
Force Ouvrière souligne son attachement au chèque vacances issu des revendications dont elle fut dès le début partie prenante, toutefois plusieurs points méritent une attention particulière.
Par l’abandon de l'obligation de l’épargne pour avoir accès aux chèques vacances, on peut craindre que cette mesure prive l’ANCV de revenus, composés essentiellement des produits financiers, qui étaient intégralement tournés vers l’aide aux populations défavorisées. D'autre part cette obligation d'épargne était un élément structurant du choix de départ, en l'abandonnant on le banalise de beaucoup.
- Mais le principal souci est l'objectif de 500.000 nouveaux porteurs en deux ans porteurs dans les PME. Sur le fond on ne peut être que d'accord, mais il faut rappeler que les employeurs ont aussi une responsabilité dans la diffusion du chèque vacances, tout particulièrement en le bonifiant. Alors lier le sort de l'agence, puisqu'il est indiqué dans la loi que le modèle économique de l'ANCV sera évalué à l'aune de ses résultats peut s'avérer un moyen inavoué d'ouvrir à des opérateurs privés. Pour l'instant l'ANCV reste un EPIC. Sans vouloir faire un procès d'intentions, il y aura lieu de rester attentif.
Par contre, satisfaction de l’abandon du plafond de ressources pour avoir le droit d’utiliser des chèques vacances. L’effet en était contre productif, particulièrement pour les salariés aux revenus moyens. Cette avancée fait suite à une demande de longue date de Force ouvrière.
La CGT-FO apportera son concours au développement du chèque vacances, moyen qui au fil du temps est devenu le seul outil en matière d’accès aux vacances pour le plus grand nombre de salariés dont les plus défavorisés, et restera attentive à l’action du Gouvernement sur ce sujet.
À titre d'information, l'ANCV est intervenu en 2008 pour 13 m€ dans la politique sociale des vacances, sous diverses forme d'aides pour les familles, les jeunes et les séniors. Mais il est capital de souligner que l'ANCV tirant ses ressources exclusivement de la vente des chèques, c'est bien les salariés qui contribuent à cet acte de solidarité.
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