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22 / 07 / 2015 | 90 vues
Benoît Coquille / Membre
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Retour sur l’assemblée générale de la MGEN

L’assemblée générale de la MGEN, qui s’est tenue à Metz du 7 au 9 juillet, a vu la confirmation de la fusion avec la MGET et du rapprochement avec Harmonie Mutuelle. Les militants ont également porté une revendication importante : le groupe MGEN demande au gouvernement un « crédit d’impôt santé » pour les fonctionnaires. Retour avec Thierry Beaudet, président du groupe MGEN.
 
« Avec la MGET, nous partageons une histoire et des valeurs. Nés après-guerre, consacrés aux agents de l’État, nous avons la même idée d’une protection sociale, indissociable de la prévention et de l’éducation à la santé. L’Institut de recherche en prévention santé (IRPS) et la Fondation de la Route, animés par la MGET, en sont la preuve. Je suis extrêmement heureux que nous puissions accueillir les adhérents et les collaborateurs. Je suis touché par la confiance que les militants MGET ont dans les militants MGEN. Devant ces derniers, lors de notre assemblée générale, j’ai dit à Hubert Borderie, président de la MGET, notre engagement pour être à la hauteur de cette confiance. La dynamique est en route, les délégués MGEN ont voté à l’unanimité en faveur de la fusion, qui sera effective le 1er janvier prochain. Nous serons au rendez-vous.

Avec les votes positifs de nos assemblées générales respectives, les dirigeants d’Harmonie Mutuelle et nous-mêmes avons maintenant mandat pour créer une union mutualiste de groupe (UMG) commune. D’emblée, nous avions dit que notre ambition était de rassembler autour de nous les mutuelles du groupe Harmonie et du groupe Istya et nous constatons avec une grande satisfaction que presque toutes font le choix d’être de l’aventure. Nous avions également annoncé début 2016 comme objectif de date pour la création de notre groupe commun : nous sommes sur la bonne trajectoire. Nous avons maintenant un schéma en tête, structuré autour d’une UMG et d’une UGM. Reste maintenant l’essentiel : la mise en œuvre. Parallèlement, nous réfléchissons aux synergies concrètes que nous allons pouvoir activer. Nos chantiers prioritaires sont la prévoyance, l’assistance, les réseaux et l’offre mutualiste de soins.
 
Notre proposition d’un crédit d’impôt de santé pour tous les fonctionnaires part d’un constat évident. Alors que les contrats des mutuelles de fonctionnaires offrent les plus fortes solidarités entre les générations, ils sont les moins aidés. Cela constitue, aux dépens des fonctionnaires, une rupture du principe d’égalité des citoyens devant les charges publiques et, le cas échéant, une perte de chance quant à leur santé. Il faut savoir que seul 1 % des aides publiques (50 millions d’euros sur 5 milliards annuels) bénéficie aux 5,6 millions d’agents publics. Ces aides s’élèvent en moyenne à 260 euros, par an et par personne, pour les travailleurs non-salariés (contrats dits « Madelin »), à 150 euros pour les salariés du secteur privé, à 15 euros pour les agents de la fonction publique d’État, toutes fonctions publiques confondues et à 2,20 euros pour les agents de l’Éducation nationale. Concrètement, le crédit d’impôt de santé consisterait en l’octroi d’une aide fiscale lorsqu’un agent public acquiert une complémentaire de santé. Nous ferons en sorte que cette proposition, qui reçoit le soutien des mutuelles de la fonction publique et des syndicats de fonctionnaires, soit portée lors des discussions des prochaines lois de finance ».
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