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Réseau « femmes de Bercy » : promouvoir l'équilibre hommes-femmes sur les postes à responsabilité
Le nouveau réseau « femmes de Bercy » est destiné à promouvoir l’équilibre hommes-femmes sur les postes à responsabilités, à développer la solidarité et le partage d’expérience au sein du ministère de l'Économie et des Finances. Isabelle Roux-Trescases, chef de service du CGEFI, qui l’anime, a bien voulu présenter les objectifs et les actions pour Miroir Social.
Pour quelles raisons avez-vous créé le réseau « femmes de Bercy » il y a quelques mois ?
La création du réseau « femmes de Bercy » est parti d’un constat très simple : alors que les femmes sont majoritaires dans les effectifs de Bercy (57 %) et que de belles réussites se conjuguent au féminin, elles représentent moins d’un tiers des cadres supérieurs et dirigeants et l’objectif de 40 % de « primo nominations » de femmes sur ces postes en 2017 (selon la loi dite Sauvadet du 12 mars 2012) sera difficile à atteindre sans une forte mobilisation. Bénéficiant de l’appui du ministre, ce réseau s’inscrit également dans le cadre du plan managérial pour l’encadrement supérieur que le ministère a lancé l’été dernier.
En complément des actions menées par les services RH du ministère, il était important de proposer un cadre d’échanges, d’entraide et de réflexion, qui soit informel et qui dépasse le cloisonnement des directions et services. En effet, les freins au développement des parcours féminins sont encore réels, qu’ils soient liés à l’organisation du travail ou plus culturels liés à des stéréotypes ou encore à un manque d’assurance et de confiance en soi des femmes elles-mêmes.
Quels sont les principes qui guident l’action de votre réseau ?
Notre mot d’ordre est l’équilibre et la reconnaissance des talents. Nous sommes convaincues que l’administration qui a en charge de concevoir et mettre en œuvre les politiques publiques doit représenter dans sa composition et à tous les niveaux de décisions la diversité de la société, à commencer par les femmes qui en composent 50%. Au moment où nous avons à répondre à des enjeux de transformations majeurs, où l’on observe en France et ailleurs une défiance croissante envers les institutions, il nous apparaît comme une évidence qu’une meilleure représentation des femmes dans les postes à responsabilité contribue à légitimer et crédibiliser l’action de l’administration et représente un gage de mobilisation de tous les talents.
Quels sont vos objectifs et les actions que vous menez ?
Ce réseau est un lieu de débats et de solidarité (notamment entre les générations), avec la volonté d’aider les plus jeunes dans l’acquisition des codes professionnels et d’une assurance indispensable au leadership. Concrètement, nous organisons chaque mois des rencontres ouvertes à nos collègues de l’administration centrale et des services déconcentrés. Nous invitons des personnalités à nous faire partager leur expérience et leurs réflexions. Les thèmes abordés concernent à la fois des enjeux personnels, d’organisation, de management. Nous mettons également en place des actions de parrainage et de mentorat entre hautes fonctionnaires et jeunes cadres. Les compétences et la motivation ne sont pas toujours suffisantes pour postuler à des postes de responsabilités, la confiance en soi est aussi indispensable, il faut oser et ce n’est pas dans la culture professionnelle de nombreuses femmes.
Aujourd’hui, dans un contexte de mutations profondes, notamment dans les domaines numérique, économique et financier, l’administration doit être capable de faire face non seulement à des enjeux d’organisation et d’efficacité mais aussi de transparence et de dialogue avec les citoyens. S’adapter et inventer de nouvelles manières de travailler sont autant de défis que nous devons relever. Nous avons pour cela besoin de mobiliser tous les talents, notamment féminins, à tous les niveaux.
Pour quelles raisons avez-vous créé le réseau « femmes de Bercy » il y a quelques mois ?
La création du réseau « femmes de Bercy » est parti d’un constat très simple : alors que les femmes sont majoritaires dans les effectifs de Bercy (57 %) et que de belles réussites se conjuguent au féminin, elles représentent moins d’un tiers des cadres supérieurs et dirigeants et l’objectif de 40 % de « primo nominations » de femmes sur ces postes en 2017 (selon la loi dite Sauvadet du 12 mars 2012) sera difficile à atteindre sans une forte mobilisation. Bénéficiant de l’appui du ministre, ce réseau s’inscrit également dans le cadre du plan managérial pour l’encadrement supérieur que le ministère a lancé l’été dernier.
En complément des actions menées par les services RH du ministère, il était important de proposer un cadre d’échanges, d’entraide et de réflexion, qui soit informel et qui dépasse le cloisonnement des directions et services. En effet, les freins au développement des parcours féminins sont encore réels, qu’ils soient liés à l’organisation du travail ou plus culturels liés à des stéréotypes ou encore à un manque d’assurance et de confiance en soi des femmes elles-mêmes.
Quels sont les principes qui guident l’action de votre réseau ?
Notre mot d’ordre est l’équilibre et la reconnaissance des talents. Nous sommes convaincues que l’administration qui a en charge de concevoir et mettre en œuvre les politiques publiques doit représenter dans sa composition et à tous les niveaux de décisions la diversité de la société, à commencer par les femmes qui en composent 50%. Au moment où nous avons à répondre à des enjeux de transformations majeurs, où l’on observe en France et ailleurs une défiance croissante envers les institutions, il nous apparaît comme une évidence qu’une meilleure représentation des femmes dans les postes à responsabilité contribue à légitimer et crédibiliser l’action de l’administration et représente un gage de mobilisation de tous les talents.
Quels sont vos objectifs et les actions que vous menez ?
Ce réseau est un lieu de débats et de solidarité (notamment entre les générations), avec la volonté d’aider les plus jeunes dans l’acquisition des codes professionnels et d’une assurance indispensable au leadership. Concrètement, nous organisons chaque mois des rencontres ouvertes à nos collègues de l’administration centrale et des services déconcentrés. Nous invitons des personnalités à nous faire partager leur expérience et leurs réflexions. Les thèmes abordés concernent à la fois des enjeux personnels, d’organisation, de management. Nous mettons également en place des actions de parrainage et de mentorat entre hautes fonctionnaires et jeunes cadres. Les compétences et la motivation ne sont pas toujours suffisantes pour postuler à des postes de responsabilités, la confiance en soi est aussi indispensable, il faut oser et ce n’est pas dans la culture professionnelle de nombreuses femmes.
Aujourd’hui, dans un contexte de mutations profondes, notamment dans les domaines numérique, économique et financier, l’administration doit être capable de faire face non seulement à des enjeux d’organisation et d’efficacité mais aussi de transparence et de dialogue avec les citoyens. S’adapter et inventer de nouvelles manières de travailler sont autant de défis que nous devons relever. Nous avons pour cela besoin de mobiliser tous les talents, notamment féminins, à tous les niveaux.
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