En annonçant une prime de 300 euros sans signature et une prime à 400 euros avec signature, la direction a volontairement incité les représentants des salariés à trouver un accord. Il est clair que lorsque la différence des propositions direction et syndicats est très importante, la démarche s’avère extrêmement difficile.

C’est la raison principale qui a conduit la CFDT à être prudente dans la négociation de cette prime, d’autant que les entreprises françaises se sont montrées peu « obéissantes » à l’incantation présidentielle des 1 000 euros, faite à La Rochelle en avril.

Face à un projet d’accord à 400 euros et une date limite de négociation au 31 octobre, la CFDT a réagi rapidement en concertation avec ses équipes locales qui ont pu échanger avec les salariés avant de prendre la décision d’écrire à la direction pour obtenir une « rallonge » de 50 euros. Une démarche fructueuse.

La direction vient d’adresser la nouvelle version de l’accord incluant cette réévaluation de la prime à 450 euros, en précisant dans un courrier d’accompagnement qu’il s’agit de son ultime proposition faisant suite aux échanges qu’elle a eus avec chacune des organisations syndicales...