" Plus de 25% des agents de prévention‐sécurité dans notre pays sont des travailleurs « sans papiers »"
Dans un courrier adressé le 15 juillet à Guillaume Pepy, président de la SNCF, Didier Le Reste, le secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, affirme : "il est de notoriété publique que plus de 25% des agents de prévention‐sécurité dans notre pays sont des travailleurs « sans papiers »".
Une façon de rebondir sur l'affaire Vigimark, un sous-traitant sécurité de la SNCF dont 36 salariés se sont déclarés sans papiers à partir d'octobre 2008 et dont les dossiers ont été portés par SUD Rail. Vigimark a établi des promesses d’embauche mais refus catégorique de la Préfecture de police de Paris de traiter les dossiers de régularisation.
"La confédération CGT avait longuement insisté sur ce dossier des agents de sécurité auprès du Cabinet du Ministre de l’Immigration lors d’une réunion le 16 avril 2009 au Ministère", poursuit Didier Le Reste dont la fédération juge que " la SNCF ne peut ni ignorer, ni fermer les yeux sur une situation des plus inadmissibles qui rejaillit forcément sur son image."
En parlant d'image, Vigimark se retrouve sur le grill. La SNCF a d'ailleurs rompu son contrat avec le prestataire sur la quasi totalité des marchés. "La direction de l’entreprise s’estime aujourd’hui abusée par sa cliente la SNCF, qui rejette la responsabilité de cette situation sur ses sous-traitants alors que ses propres services ont failli bien avant 2005 dans le choix et le contrôle des prestataires de sécurité. C’est bien la reprise d’une société (Magg) en liquidation judiciaire, qui conduit aujourd’hui Vigimark à répondre de ces accusations", souligne un communiqué de la direction de Vigimark.
Et la fédération des cheminots d'inviter la direction de la SNCF à porter "un regard beaucoup plus exigeant sur les conditions de travail des salariés des entreprises avec lesquelles elle passe des marchés de prestation."
- Pas de réactions, pour le moment, du syndicat national des entreprises de sécurité. Sur le site de ce syndicat d'employeur, on peut lire que le secteur employait 159 300 salariés en 2007. 25%, voilà qui ferait donc pas loin de 40 000 travailleurs « sans papiers »...
Une façon de rebondir sur l'affaire Vigimark, un sous-traitant sécurité de la SNCF dont 36 salariés se sont déclarés sans papiers à partir d'octobre 2008 et dont les dossiers ont été portés par SUD Rail. Vigimark a établi des promesses d’embauche mais refus catégorique de la Préfecture de police de Paris de traiter les dossiers de régularisation.
"La confédération CGT avait longuement insisté sur ce dossier des agents de sécurité auprès du Cabinet du Ministre de l’Immigration lors d’une réunion le 16 avril 2009 au Ministère", poursuit Didier Le Reste dont la fédération juge que " la SNCF ne peut ni ignorer, ni fermer les yeux sur une situation des plus inadmissibles qui rejaillit forcément sur son image."
En parlant d'image, Vigimark se retrouve sur le grill. La SNCF a d'ailleurs rompu son contrat avec le prestataire sur la quasi totalité des marchés. "La direction de l’entreprise s’estime aujourd’hui abusée par sa cliente la SNCF, qui rejette la responsabilité de cette situation sur ses sous-traitants alors que ses propres services ont failli bien avant 2005 dans le choix et le contrôle des prestataires de sécurité. C’est bien la reprise d’une société (Magg) en liquidation judiciaire, qui conduit aujourd’hui Vigimark à répondre de ces accusations", souligne un communiqué de la direction de Vigimark.
Et la fédération des cheminots d'inviter la direction de la SNCF à porter "un regard beaucoup plus exigeant sur les conditions de travail des salariés des entreprises avec lesquelles elle passe des marchés de prestation."
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