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Une analyse extra-financière source de contribution aux performances
L’Investissement Socialement Responsable (ISR) repose sur une analyse fine et méthodique de la prise en compte des enjeux du développement durable par les émetteurs. Une analyse devenue incontournable qui permet d’identifier les risques extra-financiers pouvant avoir un impact sur la performance financière, et d’identifier des opportunités générées par l’intégration des critères Environnementaux, Sociétaux et de Gouvernance (ESG) dans le comportement et l’activité de l’émetteur.
Depuis plus de vingt ans, le Groupe OFI s’est engagé pour soutenir une finance responsable. Un choix naturel en accord avec les valeurs mutualistes partagées depuis l’origine avec ses actionnaires.
¾ des actifs gérés par OFI AM font l’objet d’une analyse extra-financière
Fort d’une expérience depuis plus de vingt ans, OFI AM a développé une méthodologie propre d’analyse extra-financière. Une approche globale qui profite à tous : « Les émetteurs qui intègrent les enjeux du développement durable dans leur stratégie offrent de meilleures perspectives à long terme » explique, en effet, Eric Van La Beck, Directeur du pôle ISR chez OFI AM.
En identifiant, grâce à l’analyse ESG des émetteurs, les zones de risques et les opportunités, nous cherchons à privilégier les acteurs responsables et bonnes pratiques sources de valeur ajoutée et de contribution positive à la performance sur le long terme. 3 000 valeurs sont analysées par une équipe de 7 analystes ESG spécialisés : émetteurs privés et États de l’OCDE, Union européenne, zone Euro.
Afin d’évaluer le degré d’intégration des critères ESG dans l’activité et le comportement de l’émetteur, l’équipe d’analyse a notamment recourt à des données fournies par des agences de notation expertes (MSCI, Vigéo, Proxinvest, RepRisk, Carbon Delta).
L’équipe d’analyse veille en premier lieu au respect des textes internationaux fondateurs du développement durable (Pacte Mondial des Nations Unies, normes de l’Organisation Internationale du Travail, principes de l’OCDE, réglementations…).
Concernant les émetteurs privés, la méthodologie d’analyse repose sur une approche sectorielle permettant de déterminer les enjeux clés propres à chaque secteur, et pour chaque émetteur d’évaluer son degré d’exposition aux risques de production, de réputation, de réglementation et de perte d’opportunité.
L’analyse des enjeux environnementaux et sociétaux représentera un poids maximal de 60% de la note finale. Une attention particulière est donnée aux enjeux de gouvernance de l’entreprise avec un poids minimum de 40% (30% pour la structure et d’au moins 10% pour le comportement de l’entreprise). « Nous observons une forte corrélation entre une bonne gouvernance et la prise en compte effective des enjeux environnementaux et sociaux par les entreprises » constate Bénédicte Bazi, Analyste ESG chez OFI AM.
Une démarche constructive qui utilise le dialogue pour inciter les émetteurs à adopter les bonnes pratiques, et s’accompagne d’une politique de vote engagée
L’analyse et le suivi des controverses impliquant les sociétés analysées ou parties prenantes fait partie intégrante du processus d’analyse et viendra impacter la notation. Elles peuvent en effet représenter un risque réputationnel et financier pour une entreprise. En cas de controverse, un malus peut être intégré à la notation de l’émetteur.
La notation de chaque émetteur (sur 10) permettra à l’équipe d’analyse de calculer un score (sur 5) et de cartographier les émetteurs à partir d’un classement en 5 catégories reflétant leur performance relative dans la prise en compte des critères ESG au sein de chaque secteur :
1 - les leaders (les plus avancés)
2 - les impliqués (actifs)
3 - les suiveurs (moyens)
4 - les incertains (faibles)
5 - les sous-surveillance (en retard)
Au-delà de la notation des émetteurs à un instant « t », l’équipe d’analyse va évaluer les intentions, les résultats, mais aussi l’évolution du comportement de l’entreprise dans une démarche de progrès. l’équipe d’analyse extra-financière accorde une place importante au dialogue avec les entreprises afin que celles-ci prennent davantage en compte les enjeux ESG.
Cette politique d’engagement et de sensibilisation aux bonnes pratiques passe également par l’intervention vigilante d’OFI AM lors des Assemblées Générales.
La politique de vote s’appuie sur plusieurs principes fondamentaux, notamment le respect des actionnaires minoritaires, la séparation stricte entre les fonctions de contrôle et de gestion, la transparence et l’équité autour de la politique de rémunération des dirigeants. L’équipe d’analyse exerce ses droits de vote dans 100% des entreprises en portefeuille ISR.
OFI AM est notamment engagé dans la lutte contre le travail des enfants, le respect des droits humains, l’intégration du handicap dans le modèle de l’entreprise…
Concernant les États, l’équipe d’analyse extra-financière se concentre sur 12 enjeux clés et 46 indicateurs qui mesurent la capacité d’action d’un État et son évolution pour faire face à ses engagements dans le futur.
Une expertise transverse sur l’ensemble des classes d’actifs : 100% de nos gérants ont accès aux analyses extra-financières
Une communication au service de la prise de décision : l’équipe d’analyse met à disposition des gérants l’ensemble des analyses des émetteurs, notations et classements et réalise également les reporting extra-financiers des portefeuilles ISR.
Chaque fonds ISR fait l’objet d’un reporting mensuel précisant la répartition des émetteurs par notation ESG et le pourcentage du portefeuille couvert par les analystes ESG.
« Nous assurons auprès des investisseurs une communication complète leur permettant de disposer des informations utiles au suivi de leurs placements et à la prise de décision mais aussi à leurs obligations réglementaires de transparence, incluant les aspects relatifs aux enjeux climatiques (intensité carbone, et transition énergétique). Nous sommes particulièrement vigilants au suivi des controverses. Chaque mois, nous communiquons aux investisseurs un point d’analyse et d’alerte sur les controverses » précise Hélène Canolle, Directeur adjoint du Pôle ISR.