Reprise de Duralex : le tribunal de commerce valide le projet de Scop des salariés
L’entreprise, confrontée à des difficultés financières, avait été placée à sa demande en redressement judiciaire le 24 avril dernier. Deux mandataires avaient été nommés et une période d’observation de six mois avait été ouverte. Trois candidats à la reprise de la verrerie Duralex ont été auditionnés le 17 juillet par le tribunal de commerce d’Orléans.
La seule des trois offres permettant de sauvegarder les emplois était celle basée sur un projet de SCOP porté par l’actuel directeur de l’usine, avec le soutien d’une majorité du personnel et des élus locaux.
Finalement, le tribunal de commerce d’Orléans a fait savoir le 26 juillet qu'il retenait la proposition de Société coopérative de production (Scop), soutenue par 60% du personnel.
Ce projet permet de sauver les 226 emplois de Duralex, et notamment de pérenniser l'usine de La Chapelle-Saint-Mesmin, dans l'agglomération d'Orléans.
Le tribunal a considéré la Scop comme un « projet marketing et commercial cohérent et sérieux » avec des « garanties fortes », estimant qu'elle apparaît en mesure de maintenir les « activités des salariés dans des conditions réalisables ».