La remise  en question des équilibres entre le télétravail et le travail en présentiel  dans le cadre des accords passés depuis la crise sanitaire semble se poser de plus en plus. Ces deniers mois le sujet est venu s'inscrire à l'ordre du jour  dans de grandes entreprises, dans le secteur bancaire (Société générale, entre autres) , voire dans le secteur des assurances..

Autre cas de figure évoqué ces jours-ci par l'Argus de l'Assurance: celui de la MACSF, la  Mutuelle d’assurance  des professionnels de santé tant historiquement qu’en nombre de sociétaires.

Depuis juin dernier, la direction de la mutuelle a en effet mis  le sujet à l'agenda social et entamé des négociations  avec les organisations syndicales représentatives (CFDT, CGT) .

L'objectif  : renouveler l’accord sur le télétravail en place au sein de la mutuelle en 2022. Or  ce texte arrive à échéance en fin d’année.

Après plusieurs réunions, les discussions sont plutôt tendues au regard de la volonté de la direction de remettre en cause le nombre de jours télétravaillés pour revenir à plus de temps en travail en présentiel.

Le  directeur général du groupe MACSF  souhaiterait que  les salariés en contact clientèle à distance  qui peuvent télétravailler aujourd’hui jusqu’à trois jours par semaine  passent  à deux . Si les centres de relation client (CRC) et les gestionnaires sinistres seraient notamment concernés par cette décision, il n'est pas exclu que d'autres métiers soient aussi touchés, voie aussi l'encadrement ..

Selon la Direction, cette remise en cause a pour objectif essentiel de "recréer du lien social" ...

Effectivement il lui serait difficile d'opposer l'argument économique dans la mesure où le résultat de  la Macsf qui compte environ 1 700 collaborateurs  a augmenté de 27 % par rapport à l’année précédente ...

Les réunions devraient se poursuivre jusque fin octobre, mais la tension monte entre la Direction... et les syndicats qui menacent  de la grève dans une maison peu habituée à ce genre de conflits:

A suivre !!