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En route vers les pénuries ? Il y a une alternative…
Le CRAPS ( Cercle de Recherche et d'Analyse sur la Protection Sociale) vient de publier le tout nouvel essai de sa collection « Opinions et convictions », un espace éditorial destiné à accueillir les réflexions de ses membres.
Intitulé « En route vers les pénuries ? Il y a une alternative… », cet ouvrage engagé est signé par Régis de Laroullière, normalien, énarque et actuaire, ancien du Trésor, puis dirigeant du Crédit foncier de France et du Groupe Médéric, aujourd’hui membre actif du CRAPS et coauteur de « Solidarité d’aujourd’hui, fraternité de demain ». Observateur éclairé de notre système social, il y déploie une réflexion à la fois rigoureuse et stimulante sur l’un des enjeux majeurs de notre époque : la perception croissante d’un monde de pénuries.
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« Société d’abondance et État-providence seraient-ils en train de fondre aussi lentement mais sûrement que nos glaciers ? »
« Nous redistribuons plus que dans tous les autres pays et plus que nous ne sommes capables de prélever »
« Être mieux payés collectivement sans travailler davantage serait-il largement une illusion ? »
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Face aux crises successives – pandémie, inflation, finances publiques – la société française s’interroge sur la soutenabilité de son niveau de vie et de son système de protection sociale. Faut-il se résigner à voir le pouvoir d’achat diminuer, la dette s’alourdir et la souveraineté nationale s’effriter ? Irons-nous jusqu’à l’accident financier ? L’auteur propose ici une alternative audacieuse : et si nous pouvions améliorer notre niveau de vie de 15 %, sans transpirer et stresser davantage ? Et si une meilleure allocation des ressources, une redéfinition de nos priorités et une réappropriation du débat sur la valeur produite et partagée permettaient de rompre avec la logique du renoncement ?
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« Nous pourrions augmenter notre PIB par tête de près de 15% sans transpirer ni stresser davantage »
« Comment mobiliser les leviers d’action spécifiques au secteur public ? »
« Le temps de la Fraternité ne devrait-il pas revenir ? »
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Cet essai est une invitation à changer de logiciel et de trajectoire. Il ne s’inscrit ni dans une logique de dénonciation, ni dans une posture nostalgique, mais bien dans une démarche de lucidité et de proposition. Il s’agit d’ouvrir des voies concrètes vers une souveraineté retrouvée, sans tabous ni dogmes, en interrogeant nos choix collectifs, nos préférences implicites et nos modes de pensée habituels.