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05 / 09 / 2019 | 233 vues
Hélène Fauvel / Abonné
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DGFIP : 5 775 raisons supplémentaires de faire grève à partir du 16 septembre

Le ministre Gérald Darmanin vient d’annoncer la suppression de 5 775 emplois d’ici la fin du quinquennat pour les ministères économique et financier.

Derrière ce chiffre, des variations se cachent naturellement selon les directions mais, comme à son habitude, la DGFiP supportera l’essentiel de ces suppressions, officiellement en raison de la mise en place du prélèvement à la source, de la suppression de la taxe d’habitation et de la numérisation.

Si ce chiffre semble inférieur à ceux qui circulaient depuis quelques temps, le personnel le doit à sa mobilisation de ces derniers mois. Il n’en reste pas moins que 10 000 emplois supplémentaires auront été supprimés durant ce quinquennat.

Comme chaque année, on nous refait le coup de l’exemplarité. Pourtant, en absorbant à elle seule plus des deux tiers des suppressions d’emplois de la fonction publique d’État, cet exemple que plus personne ne suit ressemble à de l’acharnement et à du mépris. C’est oublier que les réformes prétextes à ces suppressions génèrent moins de simplifications dans les faits que sur les plateaux de télévision.

C’est oublier que chaque nouvelle suppression s’applique à des structures déjà affaiblies et que les conditions de travail se détériorent et le personnel qui, par sa seule conscience professionnelle et son attachement au service public, permette encore le fonctionnement des services de plus en plus au détriment de la santé voire de la vie.

C’est oublier qu'usagers et partenaires trouvent quotidiennement l’attention, les services et les réponses dont ils ont besoin auprès de nos services. C’est oublier que la DGFiP reste « une administration du coin de la rue », exerçant des missions essentielles au fonctionnement de l’État et au financement des politiques publiques.

À partir du 16 septembre, le personnel rappellera au ministre qu’il ne peut plus jouer impunément avec le service public économique et financier et que les suppressions d’emplois à perpétuité, ça suffit !

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