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Alors  qu'après la chute du Gouvernement Barnier, nous sommes à nouveau entrés dans de vifs débats sur la préparation d'un budget pour la France que la France ne s’est pas encore dotée d’un budget et que l’examen du projet de loi de finances reprend au Sénat, Simon-Pierre Sengayrac, codirecteur de l’Observatoire de l’économie de la Fondation Jean Jaurès, décrypte ces-jours-ci, dans une note l’état du déficit et de la dette dans notre pays.

Mais, au-delà des constats, il dessine et soumet à la réflexion, différentes pistes pour redresser les finances publiques qui permettraient selon lui de conjuguer investissements, réorientation de certaines missions de l’État et remise en question de certaines niches fiscales.

En dépit de la dégradation des finances publiques françaises, les besoins d’investissement public sont importants :
 

- Renforcer l’école, de la maternelle au supérieur

- Assurer la transition environnementale

- Reconquérir la sécurité du quotidien

Des voies progressistes de redressement des finances publiques existent bel et bien :
 

- Dans un premier temps, figer les dépenses publiques à leur niveau actuel

- Revoir sérieusement les missions de l’État et les dépenses budgétaires qui en découlent

- Du côté des ressources, remettre en question un certain nombre de niches fiscales, en limiter organiquement le nombre et le montant total

- Donner le caractère de lois de finances aux LPFP et élargir les compétences du Haut Conseil des finances publiques

Pour l'auteur de cette note, "la dégradation des finances publiques de la France n’a rien d’inéluctable. Bien au contraire, dans une optique progressiste, notre pays peut mettre en œuvre plusieurs outils dont l’action coordonnée lui permettra de récupérer les marges de manœuvre budgétaires nécessaires pour faire face aux défis auxquels notre pays est confronté."