Organisations
Plasturgie : le président de Plastalliance dénonce un dialogue social hors-sol dans une lettre ouverte
Dans une lettre ouverte au président de la Fédération de la plasturgie et des composites Benoît Hennaut (président de l'Alliance plasturgie et composites du futur Plastalliance), Christophe Clergé dénonce des négociations d'accords de branche pendant la crise du covid-19 complètement déconnectées de la réalité du terrain et des besoins de la filière plastique-composite.
Accord pour renouveler une contribution/taxe pour la formation professionnelle de 0,15 % de la masse salariale, augmentation à terme des salaires minimaux de 2,2 % (avec un premier coefficient en-dessous du SMIC 2020) et projet d'accord sur les indemnités de licenciement et de retraite (qui devrait coûter à terme plus cher que le précédent accord sur le même thème dénoncé par la Fédération de la plasturgie et des composites).
Comme le rappelle le président de Plastalliance, c'est la démocratie patronale qui commande et autorise les signatures des accords de branche dans cette organisation. À chaque projet d'accord, les adhérents sont consultés. Il est éclairant de voir que tant de groupes et ETI ainsi que de PME-TPE sont unanimement sur une même longueur d'onde sur le sujet au vu des retours faits à Plastalliance. Pas une entreprise répondante n'a dit oui à la signature desdits accords qui n'apportent concrètement quasiment rien aux entreprises et mais enlèvent beaucoup.
La soif de démocratie représentative est au cœur des préoccupations de nombreux Français. Elle n'est plus une préoccupation pour les adhérents de Plastalliance dans leur relation avec leur syndicat professionnel d'appartenance. À quand une généralisation de ce principe démocratique ailleurs ?