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01 / 07 / 2019 | 234 vues
Christine Simon / Abonné
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La Poste : mort des conseillers spécialisés en immobilier

En 2015, le président de la banque annonçait brutalement la disparition de 50 % de l’effectif des conseillers spécialisés en immobilier (CSI). En 2019, nous y sommes : un véritable gâchis ! Mensonges, déloyauté voire hypocrisie sont les seuls termes qui caractérisent la situation d’aujourd’hui.

 

La Poste a-t-elle seulement pris le temps de la réflexion concernant les effets d’une telle décision vis-à-vis de ces conseillers qui n’ont nullement démérité et qui s'impliquent toujours dans la réussite du développement du crédit immobilier depuis de très longues années ?
 


Non, la fonction de CSI est tout bonnement supprimée ! Sur une population de plus de 700 CSI, seuls 347 ont pu devenir conseillers experts crédit immobilier (CECI). Deux années auront suffi pour remercier cette force de vente quand bien même des postes en secteur avaient été actés.
 

Deux années de sursis pour une soi-disant réussite de ce nouveau schéma de distribution du crédit immobilier impliquant les conseillers experts crédit immobilier (CECI) mais aussi les conseillers bancaires ou encore les responsables clientèle particuliers (RC part.)
 

Réussite ? Pas si sûr au regard des chiffres !
 

Avec une production de 10,3 millards d’euros en 2018, nous avons produit 25 % de moins par rapport à 2017. Même si les encours ont augmenté, la Poste ne peut pas ignorer l’érosion de sa part de marché. Comme elle ne peut pas ignorer les difficultés rencontrées sur le terrain.

  • Quand les CECI auront-ils de véritables appuis pour les aider?

Le manque de responsables de développement crédit immobilier (RCDI) est criant. Pour notre fédération, il faut ouvrir davantage de postes de RDCI et ainsi ouvrir des possibilités pour les CSI qui doivent se trouver un autre avenir.

  • Quand les conseillers financiers (COFI)  et conseillers clientèle (COCLI) auront-ils un complément de formation ? Car nombre d’entre eux se sentent peu armés pour conseiller les clients au mieux dans le domaine immobilier.

Cette réussite bien relative appelle d’autres interrogations :

  • Combien de clients bancarisés principaux ont quitté la Banque Postale, faute de réponse rapide ?
  • Combien de clients bancarisés principaux optent pour la solution de « prescription » afin d’obtenir une meilleure offre ?
  • Quand la Poste va-t-elle prendre conscience de la perte de compétences ?
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