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02 / 05 / 2019 | 99 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Emploi : les cadres cherchent à concilier sécurité et liberté

C'est ce qui ressort d'une récente étude de l'APEC, « salariat et autres formes d'emploi » (*), l’attachement des cadres au salariat n’étant pas forcément « indéfectible ».
 

Une attente forte en matière de sécurité financière
 

Les cadres ont des attentes très larges vis-à-vis de leur travail. La première d’entre elles est la recherche d’une stabilité financière avec la perception de revenus réguliers (64 %).
 

Mais d’autres aspects de la vie professionnelle apparaissent comme fondamentaux : 
 

  • faire du bon travail (61 %),
  • se sentir utiles à l’entreprise (52 %),
  • exercer un métier qui a du sens (51 %).
     

Ils expriment aussi leur volonté de progresser et de continuer à apprendre de nouvelles choses (56 %).
 

Des formes d’emplois alternatives peu connues mais jugées positives
 

Le micro-entrepreneuriat est la forme d’emploi alternative au salariat classique la mieux connue des cadres.


Les coopératives d’activité et d’emploi (CAE), le portage salarial, le temps partagé et les groupements d’employeurs le sont beaucoup moins et assez peu savent précisément en quoi elles consistent.


Mais dès lors qu’on les leur a présentées, ces formes d’emploi bénéficient d’une bonne image auprès des cadres qui les associent à la liberté et à l’autonomie.


Pour autant, ils n’y voient pas que des avantages et relèvent une certaine insécurité financière. Ils posent deux conditions pour envisager le passage à l’une de ces formes d’activité :
 

  • l'existence d’un projet solide et motivant,
  • et la garantie de revenus suffisants et réguliers.

 

Concilier l’autonomie et une certaine sécurité financière
 

Une majorité de cadres pourrait envisager le recours à une forme d’emploi atypique d’ici trois ans : 16 % avec certitude et 40 % probablement.
 

Le premier facteur déclencheur serait une rupture de parcours (période d’inactivité ou suite à un licenciement économique), les autres formes d’emploi représentant alors des occasions supplémentaires de retrouver une activité professionnelle. Mais il pourrait assez fréquemment s’agir de concilier le salariat classique avec une autre activité, que ce soit pour un complément de revenu ou dans une phase transitoire pour tester un projet avant de s’y consacrer pleinement.
 

Mais cette « sortie » du salariat pourrait n’être que temporaire et s’inscrire comme un moment dans la vie professionnelle de cadres en quête de plus d’épanouissement professionnel et personnel.
 

(*) Détail de l'étude de l'APEC

 

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