Mercredi 03 octobre 2018 de 9h à 18h

EHESS - Amphithéâtre François Furet

(105 boulevard Raspail 75006 Paris)

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La Fondation OCIRP organise conjointement avec le laboratoire du Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (CADIS) de l'École des Hautes Études en Sciences sociales (EHESS) une journée d’étude sur le thème « Le vécu de jeunes après le décès d’un (des) parent(s) ».

Absents des politiques et débats publics, les orphelins sont pourtant bien présents dans notre société. En moyenne, un élève par classe au collège est orphelin de père, de mère ou de ses deux parents. Ils sont deux en moyenne par classe au lycée. 62% des enseignants ont eu un élève ayant perdu son ou ses deux parents en cours d’année scolaire. 77 % des élèves orphelins indiquent au moins un impact négatif sur leur scolarité (enquête nationale École et orphelins, Fondation OCIRP / IFOP, 2017). L’Institut National d’Études Démographiques (INED) recense 31% d’orphelins d’au moins un parent parmi les jeunes de 17-20 ans qui relèvent de la protection de l’enfance (enquête ELAP, 2016).

Mieux comprendre leur vécu, les conséquences psychologiques, cognitives et sociales d’un décès précoce, est la première étape nécessaire à la mise en place d’un plan d’actions. Cela permettrait de garantir les chances de réussite de ce public fragilisé. Parcours scolaire, vie professionnelle, vie sociale…comment surmonter cette épreuve et « faire avec » lorsque vos interlocuteurs ignorent tout de la situation que vous souhaiteriez qu’ils prennent en considération ? A contrario, comment « faire avec » lorsque vos interlocuteurs s’apitoient sur votre sort quand cet événement - traumatique pour les uns, sans impact pour les autres - devrait rester de l’ordre de l’intime ?

Cette journée d’étude sera l’occasion d’ouvrir un espace de débat entre chercheurs, acteurs mobilisés et personnes concernées : adultes orphelins et leurs proches, praticiens, professionnels de l’action sociale et de la santé, enseignants et personnels de l’éducation, chercheurs, acteurs associatifs, responsables politiques, journalistes, représentants d’institutions publiques et d’organismes privés.

Une prise en compte globale des problématiques soulevées par l’orphelinage implique une mobilisation générale des acteurs publics et privés. Au cours des débats, des pistes de mise en place de politiques publiques et d’évolution des pratiques des professionnels de l’accompagnement, de l’éducation et de l’action sociale seront abordées.

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