Organisations
Les syndicats de la fonction publique territoriale expriment leurs vives craintes sur l'avenir du service public de proximité
Les cinq organisations syndicales représentatives dans le versant territorial de la fonction publique (CFDT, CGT, FA, FO et UNSA) s’associent pour dénoncer la manière avec laquelle le gouvernement mène ses réformes et exprimer leurs craintes sur l’avenir du service public de proximité. Elles apprécient d’ailleurs les convergences de vues qui surgissent avec des associations d’employeurs territoriaux.
Pour elles :
millions de personnes qui incarnent quotidiennement des missions de service public au plus près des usagers.
Avec un taux d’agents de catégorie C proche de 80 % et une proportion de près de 20 % de contractuels, les orientations prises par le gouvernement fragilisent la fonction publique territoriale de manière significative.
Les cinq organisations syndicales réitèrent leur volonté de voir s’ouvrir un véritable dialogue social respectueux du personnel et de ses représentants, consacré au versant territorial et permettant l’ouverture de réelles négociations sur :
Le fragiliser reviendrait à déstabiliser l’organisation des missions de service public auquel la population reste très attachée sur l’ensemble du territoire de métropole et d’outre-mer.
Pour elles :
- le gel des rémunérations,
- la réintroduction du jour de carence,
- l’augmentation de la CSG,
- la suppression de 70 000 postes,
- la remise en cause des instances de dialogue social avec la suppression des CHSCT et la réduction des compétences des CAP,
- le recours généralisé au contrat,
- le développement de la rémunération au mérite,
- et l’encouragement à la mobilité vers le secteur privé
millions de personnes qui incarnent quotidiennement des missions de service public au plus près des usagers.
Avec un taux d’agents de catégorie C proche de 80 % et une proportion de près de 20 % de contractuels, les orientations prises par le gouvernement fragilisent la fonction publique territoriale de manière significative.
Les cinq organisations syndicales réitèrent leur volonté de voir s’ouvrir un véritable dialogue social respectueux du personnel et de ses représentants, consacré au versant territorial et permettant l’ouverture de réelles négociations sur :
- l’augmentation des possibilités de promotion et toute valorisation des parcours professionnels,
- la généralisation de la prise en charge par l’employeur de la protection sociale complémentaire,
- la prise en compte de la pénibilité, notamment à travers une politique volontariste en matière de prévention et de reconversion professionnelle, pour le maintien dans l’emploi,
- et la réévaluation des moyens indispensables pour répondre à tous les besoins de formation.
Le fragiliser reviendrait à déstabiliser l’organisation des missions de service public auquel la population reste très attachée sur l’ensemble du territoire de métropole et d’outre-mer.
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