Organisations
Les métiers du conseil se portent bien et recrutent en 2017
Consult’in France, représentant de la filière du conseil en stratégie et management en France, présente son panorama annuel du marché du conseil en 2016 et livre les prévisions des acteurs du secteur pour 2017*.
Parmi les grands enseignements de cette étude
Le secteur du conseil français se porte bien, avec une croissance de 8,5 % en 2016, supérieure à celle du secteur du conseil allemand, et une croissance attendue de 11 à 12 % pour 2017, ce qui place le secteur dans le peloton de tête des secteurs en croissance.
Les projets de transformation numérique aux tailles plus conséquentes et aux contours plus complexes ont porté le métier du conseil mais l’ont aussi transformé.
Les services financiers (32 %), l’industrie (26 %) et l’administration (10 %) sont les secteurs faisant le plus appel à des cabinets de conseil pour des missions de conseil en stratégie (21 %), d’organisation et de conduite du changement (19 %), de performances opérationnelles (15 %) et de conseil SI (15 %).
Le recrutement a connu une hausse de 11 % en 2016 et a représenté 25 % des effectifs des cabinets de conseil en 2016, une tendance amenée à se poursuivre en 2017. Les cabinets de conseil ont été amenés à repenser leur promesse d'employeur face à la concurrence des start-ups.
Le marché du conseil représente 35 000 consultants, en hausse de 11 % par rapport à 2015. En 2016, les cabinets ont recruté 25 % de leurs effectifs, sur un secteur qui attire massivement les jeunes diplômés (47 % de jeunes diplômés parmi les recrutés en 2016). Cette tendance se poursuit en 2017 (25 %), avec un recrutement prévisionnel de 8 750 postes, dont 4 100 pour les jeunes diplômés. Concernant les profils recherchés, au-delà des écoles de commerce et d'ingénieurs, du fait des modifications profondes du secteur, le marché s’ouvre à de nouveaux profils comme les scientifiques.
Les cabinets, soumis à la concurrence notamment des start-ups en termes d’attractivité, ont enrichi leur promesse d'employeur : équilibre vie privée/vie professionnelle, parcours internationaux, diversité des missions, parité, développement des actions en pro bono, cadre de travail repensé etc., notamment pour attirer des profils les plus expérimentés.
« Le marché du conseil est l’un des secteurs qui connaît une très belle croissance alors que l’économie française peine à redémarrer. Ces bons résultats se confirment au niveau européen puisque notre taux de croissance est supérieur à celui du marché du conseil allemand. Certes, il nous reste du chemin à parcourir, notamment pour accompagner des catégories d’entreprises qui ne font pas encore assez appel aux prestations des acteurs du conseil, telles que les ETI ou les PME. Le conseil n’est et ne doit plus être uniquement l’apanage des grandes entreprises », souligne Rémi Legrand, président de Consult’in France.
« De grandes échéances nous attendent, qui, bien anticipées, nous permettront de poursuivre notre croissance à hauteur de 11 à 12 % en 2017. Parmi elles, la numérisation des administrations ou encore le Brexit, qui vont engager les entreprises dans de grands virages en termes de transformation », ajoute Matthieu Courtecuisse, vice-président de Consult’in France.
* Méthodologie : étude réalisée par Consult’in France auprès de 98 cabinets représentant 66 % du chiffre d’affaires de la profession (61% d’adhérents et 39 % de non adhérents) sur la base d’un questionnaire déclaratif et de 15 entretiens qualitatifs menés avec des dirigeants du secteur sur leur perception de la situation actuelle et leurs perspectives à court et moyen termes.
Parmi les grands enseignements de cette étude
Le secteur du conseil français se porte bien, avec une croissance de 8,5 % en 2016, supérieure à celle du secteur du conseil allemand, et une croissance attendue de 11 à 12 % pour 2017, ce qui place le secteur dans le peloton de tête des secteurs en croissance.
Les projets de transformation numérique aux tailles plus conséquentes et aux contours plus complexes ont porté le métier du conseil mais l’ont aussi transformé.
Les services financiers (32 %), l’industrie (26 %) et l’administration (10 %) sont les secteurs faisant le plus appel à des cabinets de conseil pour des missions de conseil en stratégie (21 %), d’organisation et de conduite du changement (19 %), de performances opérationnelles (15 %) et de conseil SI (15 %).
Le recrutement a connu une hausse de 11 % en 2016 et a représenté 25 % des effectifs des cabinets de conseil en 2016, une tendance amenée à se poursuivre en 2017. Les cabinets de conseil ont été amenés à repenser leur promesse d'employeur face à la concurrence des start-ups.
Le marché du conseil représente 35 000 consultants, en hausse de 11 % par rapport à 2015. En 2016, les cabinets ont recruté 25 % de leurs effectifs, sur un secteur qui attire massivement les jeunes diplômés (47 % de jeunes diplômés parmi les recrutés en 2016). Cette tendance se poursuit en 2017 (25 %), avec un recrutement prévisionnel de 8 750 postes, dont 4 100 pour les jeunes diplômés. Concernant les profils recherchés, au-delà des écoles de commerce et d'ingénieurs, du fait des modifications profondes du secteur, le marché s’ouvre à de nouveaux profils comme les scientifiques.
Les cabinets, soumis à la concurrence notamment des start-ups en termes d’attractivité, ont enrichi leur promesse d'employeur : équilibre vie privée/vie professionnelle, parcours internationaux, diversité des missions, parité, développement des actions en pro bono, cadre de travail repensé etc., notamment pour attirer des profils les plus expérimentés.
« Le marché du conseil est l’un des secteurs qui connaît une très belle croissance alors que l’économie française peine à redémarrer. Ces bons résultats se confirment au niveau européen puisque notre taux de croissance est supérieur à celui du marché du conseil allemand. Certes, il nous reste du chemin à parcourir, notamment pour accompagner des catégories d’entreprises qui ne font pas encore assez appel aux prestations des acteurs du conseil, telles que les ETI ou les PME. Le conseil n’est et ne doit plus être uniquement l’apanage des grandes entreprises », souligne Rémi Legrand, président de Consult’in France.
« De grandes échéances nous attendent, qui, bien anticipées, nous permettront de poursuivre notre croissance à hauteur de 11 à 12 % en 2017. Parmi elles, la numérisation des administrations ou encore le Brexit, qui vont engager les entreprises dans de grands virages en termes de transformation », ajoute Matthieu Courtecuisse, vice-président de Consult’in France.
* Méthodologie : étude réalisée par Consult’in France auprès de 98 cabinets représentant 66 % du chiffre d’affaires de la profession (61% d’adhérents et 39 % de non adhérents) sur la base d’un questionnaire déclaratif et de 15 entretiens qualitatifs menés avec des dirigeants du secteur sur leur perception de la situation actuelle et leurs perspectives à court et moyen termes.
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