Les agents de la fonction publique ont apparemment pris conscience de la nécessité de préparer financièrement leur retraite. Selon le baromètre de Préfon Retraite réalisé par le cabinet Ellipsa en novembre et décembre 2015 auprès de 1 426 agents publics, 36 % des personnes interrogées déclarent envisager d’augmenter leur effort d’épargne. Soit 7 points de plus que dans l’enquête précédente menée en août dernier.

Les fonctionnaires se montrent pragmatiques. Ils ont compris qu’ils avaient intérêt à mettre de l’argent de côté rapidement s’ils veulent se constituer un complément de revenu acceptable à la retraite. Ainsi, 59 % des répondants âgés de moins de 35 ans disent vouloir davantage thésauriser. Le pourcentage tombe à 47 % chez les 35-49 ans et à 29 % pour les 50 ans et plus.

De la même manière, moins ils possèdent de patrimoine et plus ils sont enclins à épargner. Ainsi, 45 % des sondés qui sont locataires pensent accroître leur taux d’épargne, contre 33 % pour leurs homologues propriétaires. Les agents qui savent ne pas pouvoir compter sur le soutien de proches s’avèrent également plus prévoyants. Par ailleurs, 40 % des célibataires prévoient d’économiser davantage, au lieu de 37 % chez les veufs ou veuves et de 36 % pour les gens vivant en couple.

L’effort envisagé est conséquent puisque 41 % le chiffrent entre 100 et 499 euros par mois. De plus, 35 % répondent même tabler sur une épargne mensuelle supérieure à 1 000 euros. Pour autant, les sondés doutent qu’il sera suffisant. Ainsi, 42 % estiment que leur épargne ne pourra pas combler leur perte de revenus à la retraite. C’est 6 points de plus qu'au baromètre d’août. Sans surprise, les moins de 35 ans se montrent les plus pessimistes (53 %).

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