Organisations
Paris : la grève continue dans les piscines, les stades etc. pour cause de prime du dimanche
Un conflit social qui dure maintenant depuis plus de trois mois.
Dans la capitale, les sportifs du dimanche devront encore rester chez eux car ils risquent de se casser le nez, une nouvelle fois, en se rendant à la piscine ou au gymnase de leur quartier. Un conflit qui s'inscrit dans la durée car commencé le 23 février.
En cause, un appel à la grève du personnel des équipements sportifs municipaux, lancé par les syndicats CGT, FO, Supap et Solidaires, pour obtenir une augmentation des primes pour le travail du dimanche. Les grévistes réclament une prime de 180 euros au lieu des 42 euros accordés actuellement.
Question explosive
« Dans les médiathèques ils touchent 100 euros pour cinq heures de travail, alors que pour nous, c’est 42 euros pour une journée de dix heures. Pour plus d’équité, nous demandons une prime de 180 euros par dimanche travaillé », explique Xavier Monrose, délégué FO à la direction de la Jeunesse et des Sports de la Ville de Paris.
La question du travail du dimanche pourrait vite s’avérer explosive pour la municipalité parisienne car le personnel du nettoyage des musées ou des parcs et jardins pourrait également entrer dans la danse pour demander l’extension de la prime dominicale. L’ouverture d’autres bibliothèques le dimanche, inscrite dans les promesses de campagne d’Anne Hidalgo, pourrait d’ailleurs être l’étincelle qui manque à ce baril de poudre social.
Dans Le Parisien daté du 10 mai, la mairie de Paris assure curieusement, malgré ces longues semaines de grève, « tout mettre en œuvre pour résoudre ce conflit ». Déjà une promesse de campagne qui fait plouf ?
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