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24 / 03 / 2014 | 20 vues
Sarah Delattre / Membre
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Les techniques de déstabilisation du dirigeant Eramondi jugées en correctionnelle

Le dirigeant d’Eramondi, start-up spécialisée dans la biotechnologie à Montpellier rachetée par les laboratoires Servier en 2011, est accusé de harcèlement moral et d’agressions sexuelles par sept anciennes salariées en correctionnelle. Une affaire édifiante, où les gestes humiliants sont érigés en pratique de management. Loin de nier les faits, le dirigeant les a en partie justifié face à la police, prétextant que l’entreprise évolue dans un environnement concurrentiel, susceptible d’être en proie à l’espionnage industriel. Il devait tester la loyauté des salariés, les soumettre à des techniques de déstabilisation pour voir s’ils étaient capables de résister à d’éventuelles pressions extérieures.

Sentiments de honte et de culpabilité pour ces femmes au parcours sans faute, bardées de diplômes.

L’audience au pénal est renvoyée au 20 mai.

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