Le 14 novembre prochain sera un jour de résistance et de solidarité en Europe.
De résistance car, d’ores et déjà, en Espagne, au Portugal et en Grèce, plusieurs organisations syndicales appellent à une journée de grève générale pour protester contre les politiques d’austérité et leurs conséquences sur la population. L’adoption d’une date commune constitue d’ailleurs une démarche inédite, qui en dit long sur la symétrie des situations vécues dans chacun de ces pays.

Démarche inédite

De solidarité ensuite, puisque la Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à « une journée d’action et de solidarité le 14 novembre prochain contre les mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession ».

Cette déclaration a été adoptée lors de la réunion du comité exécutif du 17 octobre, au cours de laquelle Force Ouvrière a défendu l’idée d’une réponse du mouvement syndical européen qui soit à la hauteur de la situation et qui se traduise par des appels à la grève partout où cela sera possible. Une démarche reprise timidement par la résolution adoptée durant la réunion, qui précise : « Cette journée prendra diverses formes : grèves, manifestations, rassemblements et autres actions ».

Nous avons également insisté sur les conséquences que ferait peser sur les travailleurs l’éventuelle adoption du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). La teneur et les modalités d’action de la journée du 14 novembre seront discutées prochainement au sein de chaque organisation syndicale.