Organisations
Syndicats maisons : pas de solidarité chez Steria
Les deux syndicats maisons Traid-Union et Steria Avenir ainsi qu’une élue CFDT ont décidé de supprimer ce qui était jusqu’à maintenant la règle chez Steria sur le calcul de la répartition du budget des œuvres sociales entre les huit comités d’établissements (CET) existants.
- Chaque année, tous les CET donnaient leur accord pour que les subventions des œuvres sociales soient calculées sur la masse salariale de toute l’entreprise et redistribuées de manière égalitaire au pro rata des effectifs de chacun des huit CET. Or, le 22 mars 2012, sur dix titulaires au CET région parisienne, trois élus du syndicat Traid-Union, trois élus du syndicat Steria Avenir et une élue du syndicat CFDT ont voté l’arrêt de cette mesure solidaire envers les petits CET.
Lors de cette réunion, seuls les deux élus du syndicat CFE-CGC et un élu du syndicat CFDT ont voté contre pour que soit maintenue la solidarité entre les huit CET de Steria.
Pour répondre aux demandes de tous les syndicats, la direction avait décidé en début d’année d’augmenter la subvention en la passant de 0,5 % à 0,7 % de la masse salariale, ce qui aurait dû correspondre à une augmentation de 40 % du budget de chacun des CET. À titre d’exemple, sans ce vote injuste, le budget du CET Ouest aurait été de 190 000 € et il est maintenant de 126 000 €, celui de Rhônes-Alpes passant lui aussi de 187 000 € à 135 000 €.
- Cette différence s’explique par le simple fait que chez Steria les salaires en province sont très nettement inférieurs à ceux de la région parisienne qui, de plus, intègre toute la direction générale ainsi que le groupe Steria SCA, là où se trouvent les plus gros salaires.
La CFE-CGC déplore ce manque de solidarité qui pénalise doublement les salariés de province chez Steria, premièrement compte tenu de leur salaire très faible et deuxièmement, par un budget des œuvres sociales qui se voit amputé pour certains de plus de 30 %.