Organisations
Le gouvernement désavoué sur la RGPP
Lors du conseil supérieur de l'Éducation (CSE) du jeudi 7 juillet 2011, le Ministère de l'Éducation nationale a été désavoué et n'a recueilli aucune voix pour son projet de décret « relatif à l'organisation académique ».
Par ce refus, avec Force Ouvrière, l'ensemble des membres du CSE refuse le détricotage et la désertification de l'organisation territoriale et républicaine de l'État.
Lors de la réunion, le représentant de Force Ouvrière a rappelé que ce projet s'inscrit dans le cadre de la réforme de l'administration territoriale de l'État de la RGPP : c'est l'échelon départemental de l'État qui disparaît (avec notamment la suppression des deux tiers des effectifs de l'État dans chaque département entre 2007 et 2013).
Comme le préfet de département est devenu un « sous-préfet de région », l'inspecteur d'académie deviendrait un « sous-recteur » sans pouvoir et sans moyen. Cela ne manque pas de nous faire nous interroger sur l'avenir des missions historiques de l'échelon départemental dans l'organisation de l'Éducation nationale : suppression de fait de la gestion du corps des instituteurs et des professeurs des écoles, corps à gestion départementale, comme par hasard au moment où se profile sous différentes appellations la fin de l'école communale républicaine…
La mutualisation annoncée entraînera des centaines de nouvelles suppressions de postes qui s'ajouteront aux 16 000 du budget de 2011 et aux 14 000 déjà annoncées au projet de budget de 2012 pour le seul Ministère de l'Éducation nationale.
Le vote du CSE conforte l'analyse de Force Ouvrière. Il est sans appel : 0 voix pour et 49 contre !
Depuis 2007, Force Ouvrière dénonce, condamne et demande l'arrêt de la RGPP qui détruit les missions, les services et les emplois publics. Le vote unanime de tous les membres du conseil supérieur de l'Éducation a un sens : le gouvernement doit arrêter la RGPP.
Par ce refus, avec Force Ouvrière, l'ensemble des membres du CSE refuse le détricotage et la désertification de l'organisation territoriale et républicaine de l'État.
Lors de la réunion, le représentant de Force Ouvrière a rappelé que ce projet s'inscrit dans le cadre de la réforme de l'administration territoriale de l'État de la RGPP : c'est l'échelon départemental de l'État qui disparaît (avec notamment la suppression des deux tiers des effectifs de l'État dans chaque département entre 2007 et 2013).
Comme le préfet de département est devenu un « sous-préfet de région », l'inspecteur d'académie deviendrait un « sous-recteur » sans pouvoir et sans moyen. Cela ne manque pas de nous faire nous interroger sur l'avenir des missions historiques de l'échelon départemental dans l'organisation de l'Éducation nationale : suppression de fait de la gestion du corps des instituteurs et des professeurs des écoles, corps à gestion départementale, comme par hasard au moment où se profile sous différentes appellations la fin de l'école communale républicaine…
La mutualisation annoncée entraînera des centaines de nouvelles suppressions de postes qui s'ajouteront aux 16 000 du budget de 2011 et aux 14 000 déjà annoncées au projet de budget de 2012 pour le seul Ministère de l'Éducation nationale.
Le vote du CSE conforte l'analyse de Force Ouvrière. Il est sans appel : 0 voix pour et 49 contre !
Depuis 2007, Force Ouvrière dénonce, condamne et demande l'arrêt de la RGPP qui détruit les missions, les services et les emplois publics. Le vote unanime de tous les membres du conseil supérieur de l'Éducation a un sens : le gouvernement doit arrêter la RGPP.
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