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CDC : pour une redistribution à tous les salariés d'une part égale à 1 % du résultat financier
Le groupe Caisse des Dépôts affiche ce jour des résultats consolidés de 2010 en nette progression, franchissant largement la barre des 2 milliards d'euros (contre 1,980 milliard en 2009).
Si, conformément aux nouvelles règles de répartition, ceci devrait conduire à une forte progression de la contribution versée à l'État (qui est passée d'un tiers à la moitié des résultats), l'incertitude demeure quant à la part qui sera réallouée au développement des missions d'intérêt général et de l'emploi et rien n'est dit ni prévu quant à la juste rétribution des efforts incontestables de l'ensemble des salariés du groupe, qui ont permis d'atteindre de ce résultat, ainsi qu'en attestent de nombreux indicateurs (hausse de la productivité du travail, adaptation à de profondes mutations et restructurations au sein de l'établissement public comme dans les filiales...).
Au contraire, tous les travailleurs du groupe, qu'ils soient fonctionnaires ou salariés, constatent la stagnation, voire la baisse, de leur pouvoir d'achat global et l'accentuation des formes d'individualisation et de flexibilisation des rémunérations.
Cette situation n'est pas juste et l'existence du groupe social public doit se manifester autrement que par la seule rémunération des actionnaires, fussent-ils publics. C'est pourquoi le comité de groupe (CMIC) et l'ensemble des organisations syndicales représentatives revendiquent la redistribution à tous les salariés d'une part égale à 1 % du résultat financier consolidé de l'année 2010 et demandent solennellement l'engagement au directeur général de la CDC, Augustin de Romanet, l'engagement immédiat d'une négociation sur cette base.