Organisations
La complainte des moyens de la DGCCRF face aux plaintes des consommateurs
Dans le cadre des réformes qui se mettent en oeuvre pour le début de l'année 2010, on fait souvent peu de cas dans les media de ce qui va se passer à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, consommation et répression des fraudes).
Et pourtant, au-delà des profonds bouleversements qui vont affecter les personnels de cette direction, c'est bien aussi la capacité de prendre en considération et de traiter les plaintes des consommateurs qui va être en cause.
Les textes de mise en oeuvre des réorganisations de services, qui vient d'être validé par le Conseil des Ministres cette semaine, ne laisse aucun doute.
Il confirme l'éclatement de la DGCCRF au plan local en deux directions, au niveau départemental. Des services que les consommateurs pouvaient saisir lorsqu'il s'estimaient par exemple lésés par un commerçant ou en matière de prestations de services ou de travaux effectués.
Les coupes sombres régulières et confirmées en terme d'emplois et de moyens des services ne permettront plus à l'évidence de répondre aux sollicitations et les consommateurs risquent fort d'être « condamnés » à aller directement en justice.
Les réactions qui se développent et les mouvements de grève qui s'amplifient, sont là pour rappeler dans ce secteur de la Fonction publique, comme dans biens d'autres, que les risques d'explosion couvent !
Et pourtant, au-delà des profonds bouleversements qui vont affecter les personnels de cette direction, c'est bien aussi la capacité de prendre en considération et de traiter les plaintes des consommateurs qui va être en cause.
Les textes de mise en oeuvre des réorganisations de services, qui vient d'être validé par le Conseil des Ministres cette semaine, ne laisse aucun doute.
Il confirme l'éclatement de la DGCCRF au plan local en deux directions, au niveau départemental. Des services que les consommateurs pouvaient saisir lorsqu'il s'estimaient par exemple lésés par un commerçant ou en matière de prestations de services ou de travaux effectués.
Les coupes sombres régulières et confirmées en terme d'emplois et de moyens des services ne permettront plus à l'évidence de répondre aux sollicitations et les consommateurs risquent fort d'être « condamnés » à aller directement en justice.
- Pour mémoire, en l'état actuel, la plupart des plaintes sont traitées en moyenne à plus de 60 jours ; avec les suppressions annoncées et les désorganisations de services annoncées, la méthode Coué employée par l'administration qui affirme régulièrement que « la réorganisation ne vise pas à diminuer la qualité du service public » ne suffira certainement pas.
Les réactions qui se développent et les mouvements de grève qui s'amplifient, sont là pour rappeler dans ce secteur de la Fonction publique, comme dans biens d'autres, que les risques d'explosion couvent !
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