Lancée à l'initiative de la Commission économique du comité central d'entreprise de la SNCF (présidée par la CGT), l'enquête "jeunes cadres" (moins de 35 ans) a concerné 57 personnes sur cinq comités d'établissement (Paris Nord, Paris Rive Gauche, Rennes, Tours et Transverses).

Elle a été menée par le cabinet d'audit Transversales, entreprise habituellement sollicitée par le syndicat majoritaire à la SNCF, la CGT.

Composé d’un rapport de 148 pages, le travail ne comporte pas d’élément particulièrement novateur. Toutefois, il fait apparaître la difficulté d’être jeune cadre dans l’entreprise ferroviaire sans omettre la possibilité facilement évoquée pour les interrogés de quitter la société publique avec plus de facilité qu’auparavant.

• Ce qui apparait nouveau, c’est le nombre réduit de personnes questionnées (57) , le nombre d’entretiens (60) et le coût final d’une telle étude qui est de 101 660 euros (686 euros la page !).

Côté organisations syndicales représentatives (hors CGT), la CFDT s’était exprimée contre ce financement par le C.C.E. comme dans les cinq CE d’établissements concernés, l’UNSA s’exprimant favorablement  dans quatre CE (une opposition pour le CE Transverses). Quand à SUD, cette organisation n'a pas souhaité s'intéresser à ce sujet précis tout en proposant de l'étendre aux plus de 35 ans.

Au moment où l’on souhaite une gestion rigoureuse des fonds sociaux gérés par les CE et le CCE de la SNCF, la dépense (très) importante pour une étude modeste à de nombreux niveaux pose question.