Le Gouvernement, et notamment l'Education nationale, s'était engagé en 2005 à ouvrir un dispositif de "seconde carrière", pour permettre aux enseignants de se reconvertir. Les autres ministères devaient ouvrir leurs portes. 4 ans plus tard, l'échec est patent. Jusqu'ici, l'administration faisait au moins semblant, et les sites académiques proposaient quelques postes. Cette année, seuls les sites de Lyon, Paris, Versailles, Strasbourg et Clermont ouvrent des pages....  vides. 

Il faut dire que l'idée même est stupide. Personne n'embauche un enseignant pour faire autre chose que de l'enseignement. Beaucoup d'entreprises, de collectivités ou d'admistrations peuvent recruter des personnes qui ont, parmi leurs expériences, celle de l'enseignement. Comment un ministère pourrait-il mettre en avant des profils singuliers alors qu'il refuse de considérer la singularité des personnes qu'il emploie, et qu'il considère que tout individu vaut un autre individu qui a réussi le même concours? 

• A signaler une association, "Aide au profs", qui fournit quelques conseils à ceux qui souhaitent tenter l'aventure d'une reconversion.