Organisations
Mobilisation des salariés de Sogeti High Tech pour refuser le licenciement injuste de leurs collègues
Vendredi 15 avril, les salariés de Sogeti High Tech (groupe Capgemini) se sont mobilisés devant le site toulousain de Sogeti High Tech (3, chemin Laporte 31023 Toulouse) à partir de 7h45 pour défendre leur collègues licenciées injustement.
Ils n’acceptent pas ce que subissent plusieurs de leurs collègues et ils ne comprennent pas pourquoi ces collègues ont pu être ainsi victimes de véritables machinations visant à les licencier avec une violence psychologique, sans précédent au sein du groupe.
La direction se retranche derrière une exigence accrue des principaux donneurs d’ordres qui l’obligeraient à exiger davantage de ses salariés et donc à licencier pour insuffisance professionnelle.
Curieux pour une entreprise dont la situation économique est remarquable (11,6 % de marge opérationnelle), pour un groupe qui a dégagé l’an dernier des profits historiques : plus de 1,1 milliard d’euros de bénéfices nets.
Ces agissements s’ajoutent à d’autres qui sont, hélas, le quotidien de notre entreprise (pressions, déstabilisations, pas de reconnaissance du travail réalisé, évaluations visant à justifier les non-performances etc.). Le plus troublant est sans doute les personnes visées : les salariés les plus fragiles et les plus isolés.
Dans une entreprise qui a les moyens de former ces ingénieurs, dans un groupe Capgemini qui faisait l’éloge il y a quelques semaines encore des valeurs de son fondateur, Serge Kampf, les salariés s’interrogent et demandent des garanties et des actions fortes pour enfin faire cesser ces pratiques.
Sont-elles les dérives de quelques « managers » ou sont-elles l’application d’une véritable stratégie d’entreprise visant ses propres salariés sans qui aucun profit n’est possible ?
La direction ne semble pas vouloir attendre la loi El Khomri pour licencier abusivement en toute impunité : c’était sans compter sur les salariés qui savent désormais qu’ils ne seront plus protégés par le Code du travail et les pouvoir publics.
La CGT Capgemini et la coordination CGT aéronautique Midi-Pyrénées
Les sociétés sous-traitantes d’Airbus se sont regroupées pour former la coordination CGT de l’aéronautique Midi-Pyrénées.
Ils n’acceptent pas ce que subissent plusieurs de leurs collègues et ils ne comprennent pas pourquoi ces collègues ont pu être ainsi victimes de véritables machinations visant à les licencier avec une violence psychologique, sans précédent au sein du groupe.
La direction se retranche derrière une exigence accrue des principaux donneurs d’ordres qui l’obligeraient à exiger davantage de ses salariés et donc à licencier pour insuffisance professionnelle.
Curieux pour une entreprise dont la situation économique est remarquable (11,6 % de marge opérationnelle), pour un groupe qui a dégagé l’an dernier des profits historiques : plus de 1,1 milliard d’euros de bénéfices nets.
Ces agissements s’ajoutent à d’autres qui sont, hélas, le quotidien de notre entreprise (pressions, déstabilisations, pas de reconnaissance du travail réalisé, évaluations visant à justifier les non-performances etc.). Le plus troublant est sans doute les personnes visées : les salariés les plus fragiles et les plus isolés.
Dans une entreprise qui a les moyens de former ces ingénieurs, dans un groupe Capgemini qui faisait l’éloge il y a quelques semaines encore des valeurs de son fondateur, Serge Kampf, les salariés s’interrogent et demandent des garanties et des actions fortes pour enfin faire cesser ces pratiques.
Sont-elles les dérives de quelques « managers » ou sont-elles l’application d’une véritable stratégie d’entreprise visant ses propres salariés sans qui aucun profit n’est possible ?
La direction ne semble pas vouloir attendre la loi El Khomri pour licencier abusivement en toute impunité : c’était sans compter sur les salariés qui savent désormais qu’ils ne seront plus protégés par le Code du travail et les pouvoir publics.
La CGT Capgemini et la coordination CGT aéronautique Midi-Pyrénées
Les sociétés sous-traitantes d’Airbus se sont regroupées pour former la coordination CGT de l’aéronautique Midi-Pyrénées.
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