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20 / 07 / 2017 | 1 vue
Jacky Lesueur / Abonné
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Les sociétés coopératives et participatives poursuivent leur ascension

La Confédération générale des SCOP dresse à nouveau un bilan positif pour l’année 2016, avec un total de 2 991 sociétés coopératives et participatives. Un chiffre en hausse de 4 % par rapport à 2015. Fin 2016, les SCOP et SCIC dont les emplois affichent une progression de 4,2 % en un an comptabilisaient 53 850 salariés*.

Pour Jacques Landriot, président de la Confédération générale des SCOP, « chaque jour, nous continuons d’accompagner sur le chemin de la réussite les projets de créations, de transmissions reprises d’entreprises, de transformations d’associations, toujours plus nombreux. Avec les moyens alloués, nous réunissons tous les atouts pour permettre aux coopératives de pérenniser leur activité et se développer ».

Sur l’année 2016, 266 sociétés coopératives et participatives ont vu le jour. Au cours des quatre dernières années, le nombre de SCOP et de SCIC s’est accru de 22 % et leurs effectifs de 15 %. Ainsi, elles se développent de façon régulière, atteignant un total de 2 298 SCOP et 627 SCIC fin 2016.

Un emploi sur cinq dans les coopératives est issu de transmission d’entreprise saine.

Plus de la moitié des salariés du mouvement travaille dans des coopératives créées ex-nihilo et un emploi sur cinq provient d’une coopérative issue d’une transmission d’entreprise saine. En nombre de coopératives, la création ex-nihilo reste prépondérante, représentant près des deux tiers des créations. La transmission d’entreprises saines en coopératives concernait 13 % des coopératives actives fin 2016 et s’élevait à 15 % des créations de l’année 2016. En quatre ans, 160 coopératives ont été issues de transmissions aux salariés, une croissance en ligne avec l’ensemble des actions de communication et d’accompagnement menées par le mouvement.

Pour les SCOP et les SCIC, ce bilan annonce un taux de pérennité à 5 ans de 66 %, contre 60 % pour les entreprises nationales. Ce résultat révèle les performances et une plus grande résistance économique des sociétés coopératives et participatives. En 2016, elles ont généré un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros.

Développement plurisectoriel des SCOP et des SCIC

Les sociétés coopératives et participatives sont représentées dans de nombreux secteurs d’activité. Trois secteurs se distinguent, comme les années précédentes :
> Le secteur des services reste prépondérant en termes d’effectifs avec 36 % des emplois des SCOP et SCIC, soit 19 500 salariés enregistrant 23 % du chiffre d’affaires global.
> Le poids économique de la construction reste significatif avec un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros, soit 31 % du chiffre d’affaires global des SCOP et des SCIC et 22 % des emplois.
> L’industrie, qui représente 17 % des emplois, a généré 1,3 milliard d’euros de chiffres d’affaires, soit 28 % du global.

À l’origine moins répandues que les SCOP (car créées seulement en 2001), les SCIC ont connu un démarrage progressif. Désormais, elles ont une notoriété grandissante et sont en pleine expansion.  À elles seules, les SCIC représentent 21 % des sociétés coopératives et participatives (soit 627 coopératives) et emploient 4 900 salariés. Dans 68 % des cas, ce sont des créations ex nihilo, suivies par des transformations d’associations ou de coopératives (24 %).

* À noter : les statistiques de l’année précédente ont été réactualisées pour tenir compte des données désormais disponibles.

La SCOP a la particularité d’appartenir à ses salariés associés majoritaires (ils détiennent au minimum 51 % du capital et 65 % des droits de vote). Impliqués, ils sont aussi motivés par le système de répartition équitable de la richesse produite (entreprise, capital, salariat) : en moyenne, les SCOP redistribuent plus de 40 % des résultats à leurs salariés.
La SCIC a la particularité d’associer toute personne physique ou morale (dont obligatoirement les salariés et les bénéficiaires) autour d'un projet économique commun. Les décisions fonctionnant sur un principe démocratique, chaque associé détient une voix lors des assemblées générales, quel que soit le montant de son capital.
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