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04 / 07 / 2017 | 43 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Les relations sociales dans les start-ups : une approche utilisatrice des représentants du personnel

Le 22 juin dernier, en partenariat avec Numa, le Lab RH et France Stratégie, Astrees organisait une matinée sur les relations sociales dans les start-ups. Le besoin des institutions représentatives du personnel a été clairement affirmé pour « éviter que ce soit toujours les grandes gueules qui se fassent entendre ».

« Quand une entreprise se structure, la communication se dilue. L’équipe RH est réduite, ce serait d’autant plus dommage de ne pas utiliser les représentants du personnel pour tester les messages de la direction et assurer une bonne remontée des informations », explique Bérénice Mey, responsable RH de Content Square qui emploie aujourd’hui plus 100 salariés, contre 50 il y a seulement quelques mois.

Les représentants du personnel deviennent alors à la fois des ambassadeurs de la direction et des salariés. Un équilibre délicat dès lors que les ambassadeurs s’impliquent aussi dans l’intégration des recrues et les opération de mobilisation collective.

Reste que les RH de ces start-ups assument parfaitement le fait d’identifier les « bons » profils de représentants du personnel pour les motiver à s’engager dans des mandats. Le plus souvent sans étiquettes syndicales. La représentation au nom d’un syndicat étant facilement perçue comme un « mauvais signal »…

« La réunion des DP et du CE est commune et fait l’objet d’un seul compte rendu. Je sais que ce n’est pas dans les clous mais c’est du bon sens », explique Alexandre Collinet, DG adjoint du Boncoin dont les 700 salariés peuvent consulter les comptes rendus du comité exécutif expurgés de seulement 5 % des informations financières les plus sensibles. Un DG qui ne comprend pas que l’inspection du travail lui demande d’installer des badgeuses…


Cette information est un morceau choisi de la veille hebdomadaire du BipBipInfos n° 133.

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