Le comité interministériel pour la modernisation de l’action publique s’est réuni pour la troisième fois le 17 juillet.

Après deux réunions centrées essentiellement sur des lancements de rapports et d’audits, celle-ci s’est révélée être plus décisive.

Sans surprise pour nous, les orientations restent sous le joug des contraintes d’austérité budgétaire. Elles se traduisent par des réductions drastiques de dépenses publiques et d’emplois publics.

Parmi les 40 décisions, la fédération des finances s’est attachée à analyser celles qui touchent directement ou indirectement les directions des ministères économique et financier (et elles sont nombreuses).

Comme de coutume, au coeur de l’été, un gouvernement prend des décisions dont l’effet sur les missions et les emplois des services publics sont majeurs.

Tous les rapports et audits du printemps n’ont été qu’un habillage pour élaborer un plan d’action de la RÉATE 2 (réforme de l'administration territoriale de l'État) dans les cartons ministériels depuis des mois.

Toutes les analyses développées depuis le lancement de la MAP, formulées par les différentes structures de l'organisation, se trouvent concrétisées dans ces différentes décisions : poursuite de la mise en œuvre de toutes les mesures RGPP, régionalisation renforcée, aide aux entreprises développées (sans demande de contreparties), réforme territoriale maintenue en l’état…

Question subsidiaire : en quoi la RÉATE version 2013 diffère-t-elle de la RÉATE version 2008 ?