Organisations
Les candidats à la primaire tirent maladroitement sur le syndicalisme selon François Hommeril
Une conférence de presse de rentrée est une occasion de faire le point sur les grands sujets sociaux. Il en est un sur lequel le patron (depuis juin) de la CFE-CGC, François Hommeril, s'est montré particulièrement affligé mardi 27 septembre, c'est le syndicalisme vu par les candidats à la primaire de droite. Pour étayer son propos, il s'est basé sur une note de veille de l'agence Proches, qui a mené pour le compte de la confédération CFE-CGC une « note comparative des propositions des candidats sur le travail et les aides sociales » (A télécharger dans le bloc ressources). François Hommeril s'est attardé (mais pas trop) sur le point final, « les propositions relatives au syndicalisme ».
D'accord pour un accord
Il a levé une jolie contradiction dans le discours des candidats, celle de vouloir limiter le temps de travail consacré au mandat syndical. « Si je compte bien, le mandat d'un délégué syndical est de 20 heures par mois. Ensuite, si des détachement sont organisés dans telle ou telle entreprise, c'est bien parce qu'un accord a été signé entre la direction et les syndicats. Je note par ailleurs que tous ces candidats à la primaire, ils l'ont encore affirmé lors du vote de la loi El Khomri, sont très favorables à l'accord d'entreprise », a rappelé le président.