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06 / 01 / 2009 | 1 vue
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Les agents du centre psychiatrique de Poitiers réclament une prime pour travaux dangereux

La fonction publique hospitalière prévoit  depuis 1967 le versement d'une prime de 1ère catégorie pour travaux dangereux, incommodes, insalubres ou salissants. Depuis 1981, un arrêté permet aux agents affectés dans les services des hôpitaux psychiatriques de percevoir cette prime.

Or depuis, cette date c'est une prime de 2ème catégorie à 14,26 euros par mois qui est versé par le centre hospitalier psychiatrique Laborit de Poitiers à ses 600 agents. Ils devrait toucher une prime de 35,53 euros. "Non seulement notre demande est juridiquement fondée, mais en plus, les chiffres 2008 sur les actes de violence subis par les agents des services de soins du CH Laborit ont augmenté de + 77 % !", souligne la CGT qui chiffre l'ardoise à 4 millions d'euros et réclame une rétroactivité sur 5 ans, soit 1260 € par agent.

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