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02 / 10 / 2014 | 4 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Le travail de nuit en progression sensible

C'est, entre autres, ce qui ressort d'une récente étude de la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) sur le travail de nuit, étude qui porte sur l'année 2012 et essentiellement dans le tertiaire.

La synthèse fait ressortir qu'en 2012 :

  • 15,4 % des salariés (21,5 % des hommes et 9,3 % des femmes, soit 3,5 millions de personnes), travaillent la nuit, habituellement ou occasionnellement.
C’est un million de salariés de plus qu’en 1991, l’augmentation étant particulièrement forte pour les femmes.

  • Le travail de nuit est le plus répandu dans le tertiaire.
  • Il concerne 30 % des salariés dans la fonction publique et 42 % dans les entreprises privées de services.

Les cinq familles professionnelles les plus concernées par le travail de nuit sont :


  • les conducteurs de véhicules,
  • les policiers et militaires,
  • les infirmières,
  • les aides-soignantes,
  • et les ouvriers qualifiés des industries de processus.
  • Les intérimaires, les hommes trentenaires et les femmes de moins de 30 ans travaillent plus fréquemment la nuit.
La DARES précise que, à autres caractéristiques comparables, les salariés qui travaillent la nuit ont une rémunération plus élevée mais des conditions de travail nettement plus difficiles que les autres salariés : ils sont soumis à des facteurs de pénibilité physique plus nombreux, une pression temporelle plus forte, des tensions avec leurs collègues ou le public plus fréquentes.
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