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03 / 09 / 2013 | 1 vue
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Le potentiel repreneur d’Euriware héritera d’un accord de droit d’expression

Euriware, filiale informatique d’Areva, est en vente. L’intersyndicale s’y oppose avec notamment un appel à la grève le 5 septembre. C’est dans ce contexte que la direction organise des groupes d’expression, selon les modalités d’un accord signé en septembre 2012 avec la CGT et la CFDT.

Si les questions relatives au « contrat de travail, aux classifications, aux contreparties directes et indirectes du travail ou encore à la détermination des objectifs généraux de l’entreprise » sont considérés comme hors sujet dans les groupes, au regard de l’accord, il n’en demeure pas moins que c’est l’occasion de mettre en débat « les méthodes et l’organisation du travail, la répartition des tâches, la définition des responsabilités de chacun et des marges d’initiatives qui lui sont laissées, les relations entre les personnes induites par le système d’organisation ». Des sujets plutôt porteurs dans le cadre d’une réorganisation post-rachat.

« À la différence d’un groupe d’expression qui pourrait s’organiser sans accord, les procès-verbaux de chaque réunion remontent obligatoirement auprès des CE, des CHSCT et délégués du personnel concernés », précise Emmanuel Bianchi, délégué syndical CGT.
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