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14 / 05 / 2013 | 3 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Le défi du directeur de l'utilité sociale de l'AFPA : dépasser le gadget marketing

« La partie « utilité sociale » ne peut pas être simplement un exercice de marketing, sinon ce ne serait qu’un gadget à terme », a lancé le directeur de la stratégie de l’AFPA le 4 avril, lors de la commission « avenir de l’AFPA » qui planchait sur les indicateurs d’utilité sociale qui restent encore à affiner.

« Le document est destiné à tous ceux qui jouent un rôle dans le système de formation professionnelle et à tous ceux qui passent des commandes à l’AFPA. Il doit induire une réflexion sur le fait que la formation est un investissement et pas seulement une consommation ou un coût. La formation ne peut pas être traitée comme une marchandise ».

Et le le directeur de l’utilité sociale de rebondir : « le principe de base est de produire le même document, valable à la fois pour les IRP, la gouvernance et les interlocuteurs externes ».

  • La commission a proposé un indicateur de progrès du stagiaire (en référence au classement des lycées, qui fait apparaître d’autres indicateurs que le seul succès au Bac). « L’objectif étant de montrer que l’on part souvent de loin, avec des stagiaires très éloignés de l’emploi », souligne le compte-rendu de la commission.

Un indicateur viendra compléter celui du taux de stagiaires entrés en formation sur les métiers les plus porteurs ou encore celui du taux de stagiaires formés sur des métiers en tension.

La commission a demandé la mise en place d’un indicateur de « bien vivre au travail » pour les salariés de l’AFPA. Reste à le trouver.

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