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03 / 11 / 2009 | 17 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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La VAE syndicale d'Axa n'est pas de la « discrimination positive »

Le 9 novembre, Axa France lance sa VAE syndicale avec une promotion de 15 délégués syndicaux et élus sur la centaine qui y étaient éligibles (plus de 6 ans d’expérience sur un mandat).

D’ici juin 2010, les 15 syndicalistes permanents auront suivi 20 jours de formation (84 heures) avec des apports de Sciences-Po, du cabinet Syndex et de l’association Dialogues qui a travaillé sur toute l’ingénierie pédagogique de ce programme. Un certificat de Sciences-Po viendra valider ce cycle après soutenance orale d’un mémoire.

Le coût global de cette VAE syndicale « DIFable » est de 300 000 euros par promotion avec un investissement initial de 500 000 euros pour l’ingénierie du projet...


Une certification qui se traduira par le passage à une classe supérieure (la branche administrative de l’assurance se structure en 7 classes). Une contrepartie qui pèse dans la motivation des participants de cette première promotion.

L'expression « discrimination positive » est soigneusement évitée, tant du côté de la direction que des syndicats. Permanent de l'UPDA, le syndicat Unsa d’Axa depuis un an, Yann Le Beller n'hésite pourtant pas à se montrer dubitatif sur une VAE syndicale qu’il ne juge « pas exemplaire car contrairement aux porteurs de mandats, les salariés ne bénéficient d’aucune garantie de reconnaissance au retour de leur VAE. »

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