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La tentation d’une délocalisation en Grèce pour Air Méditerranée
Licencier, c’est simple comme un coup de fil chez Hermes Airlines. L’Unac affirme que c’est par téléphone, les 23 et 24 décembre dernier, que le personnel naviguant français de la compagnie aérienne Hermes, filiale d’Air Méditerranée en pleine restructuration (suppression de 30 % de l’effectif des navigants soit 80 postes) a été informé de ses licenciements.
Si Air Méditerrannée est implantée en France, sa toute récente filiale Hermes est grecques. « Hermes effectue déjà un certain nombre de vols en lieu et place d'Air Méditerranée au départ de la France, avec du personnel grec embauché à cet effet (aux conditions grecques, c'est-à-dire à moitié prix) ces derniers mois. Si Air Méditerranée réussi à délocaliser son activité dans un pays à salaires et charges sociales moins élevés en supprimant une bonne partie de ses emplois pilotes, PNC et PS en France, qu'est-ce qui empêchera toutes les autres compagnies françaises de faire exactement la même chose, pour tout ou partie de leur activité ? », souligne l’Unac.
Si Air Méditerrannée est implantée en France, sa toute récente filiale Hermes est grecques. « Hermes effectue déjà un certain nombre de vols en lieu et place d'Air Méditerranée au départ de la France, avec du personnel grec embauché à cet effet (aux conditions grecques, c'est-à-dire à moitié prix) ces derniers mois. Si Air Méditerranée réussi à délocaliser son activité dans un pays à salaires et charges sociales moins élevés en supprimant une bonne partie de ses emplois pilotes, PNC et PS en France, qu'est-ce qui empêchera toutes les autres compagnies françaises de faire exactement la même chose, pour tout ou partie de leur activité ? », souligne l’Unac.
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